La   Vraie   Bataille    d'Alger    en   1957







 

La grève insurrectionnelle.


 
 

Alger echec à la grève

 

Les paras dans Alger en 1957




Plusieurs centaines de suspects
  • J'avais également associé à mon action la population européenne.
     
    • En effet,   les trois attentats  qui l'avaient endeuillée, le samedi soir précédent,
      avaient avivé un peu plus une exaspération dont je redoutais les effets :
       
    • Vers 17 h 30,   trois bombes à retardement  avaient explosé presque simultanément dans un rayon
      de cent mètres, à la brasserie   « Otomatic »,   à la   « Cafétéria »,   toutes deux rue Michelet,   et
      à la brasserie   « le Coq Hardi »,  rue Charles-Péguy.
       
    • Quatre femmes européennes tuées,   une fut si déchiquetée qu'on ne put l'identifier immédiament ,
      deux jeunes filles furent gravement blessées,  une cinquantaine de personnes,  dont vingt femmes
      atteintes et plusieurs mutilées.


    La Brasserie     Otomatic     rue Michelet .

    La brasserie Otomatic 1957


    Je fis alors publier le communiqué suivant :
     
      «  En cas d'attentat,
         il faut à tout prix éviter les attroupements et les embouteillages, afin, d'une part, de permettre
         l'évacuation rapide des victimes et, d'autre part, de ne pas présenter  aux assassins   une cible de choix.
         Il est donc essentiel de ne pas se précipiter vers les lieux des attentats par simple curiosité et encore moins
         par vil désir de vengeance.
      »
       
    • En même temps,  je faisais lâcher par hélicoptère au-dessus des terrasses de la Casbah des tracts
      incitant les musulmans à se rendre à leur travail, dans l'espoir de diminuer le nombre des oisifs
      et des promeneurs, qui deviennent trop souvent des cibles en cas d'attentat.

       
    page  précedente page suivante
      Retour sommaire Bataille d'Alger 1957