Le général Weygand .... limogé par le Führer !
Le désastre de l’armée française..
Le 13 mai 1940,
- sous un ciel imperturbablement bleu,
la journée va être pour la France la première d’une série de journées noires.
- A 16 heures
les troupes d’assaut allemandes franchissent la Meuse, la progression est rapide.
- Si çà et là, quelques unités françaises résistent avec courage .....
- Les autres, amollies par la « drôle de guerre » se débandent.
Un phénomène d’hallucination collective se produit.
- La panique dont les artilleurs ont été les premiers saisis, va se propageant et
le sinistre cri de « trahison » se fait entendre.
- Des formations entières
lâchent prise sans avoir aperçu l’ennemie, et sans avoir tirer le moindre coup de fusil !
C’est la fuite vers l’arrière …
Nombre d’entre eux ne s’arrêteront haletants qu’à Reims, ayant parcouru plus de cent kilomètres.
- De son quartier général,
le général Joseph Georges téléphone à son supérieur le général Maurice Gamelin . . . .
qu’un « sérieux pépin » vient de se produire !
- Les chars allemands sont déjà à Sedan !.
- Jamais, on n'avais vu une telle concentration de chars.
Si mobile et d'une si grande puissance de feu.
- A partir du 14 Mai 1940, ils emportèront tout sur leur passage !
Les chars allemands juste avant la percée des Ardennes le 13 Mai 1940.
Le 16 mai 1940,
- à 16 heures à Paris, Winston Churchill est venu pour s’enquérir de la situation sur le Front.
La gravité de celle-ci lui échappe encore.
Il écoute attentivement le Général Gamelin qui donne les dernières informations
sur le désastre.
Winston Churchill lui demande : « Oû sont vos réserves ? ».
Le général lui répond : « Il n’y en a plus ! ».
La réunion se clôt dans la nervosité.
- Ce jour là,
le Président du Conseil Paul Reynaud envisage pour la première fois
l’éventualité de poursuivre au besoin la guerre en Afrique du Nord.
En attendant, le remplacement de Gamelin lui parait plus que jamais s’imposer.
Il télégraphie à Beyrouth pour inviter Weygand à se rendre sur le champ à Paris.
Le 18 mai 1940, - la progression ennemie s’accélère.
Le 19 mai 1940,
- Dans la matinée Paul Reynaud remanie son ministère avec les entrées :
- du Maréchal Pétain le vainqueur de Verdun
- de Georges Mandel l’ancien collaborateur intime de Clemenceau
- de Maxime Weygand l’ancien ad latus de Foch.
Voila espère Paul Reynaud, de quoi donner confiance à la Nation !
Au Ministère de la guerre, le nouveau généralissime
Weygand avec Paul Reynaud.
Derrière : le Maréchal Pétain, vice-président du Conseil, c'est l'homme qui monte !
Le général Weygand- est arrivé à 11h par avion sur le terrain d’atterrissage d’Etampes.
Il s’est aussitôt rendu à Vincennes, au poste de commandement du Général Gamelin.
Le général Weygand
- Ses soixante-treize ans
ne pèsent guère à l’ancien chef d’état-major de Foch.
- Sa silhouette est mince,
- son allure dégagée,
- son regard perçant,
- son intelligence rapide.
- Inspecteur général de l’armée de 1931 à 1936,
il a, dans ces fonctions,
essayé de lutter contre la routine et les préjugés.
On lui doit :
- l’accélération des fabrications de guerre,
- l’établissement d’un programme de motorisation
- la création d’une division légère mécanique.
- A son arrivée,
il ne se doute pas encore de l’étendue du désastre.
Ses conversations
avec Gamelin, puis avec Georges
lui enlèvent
tout espoir de pouvoir redresser la situation.
- Paul Reynaud,
en présence du Maréchal Pétain, lui propose les fonctions de commandant en chef
de l’ensemble des théâtres d’opérations terrestres, maritimes et aériennes.
« j’accepte les lourdes responsabilités que vous me donnez.
Vous ne serez pas surpris si je ne puis vous répondre de la victoire,
ni même vous donner l’espérance de cette victoire ».
Le 27 mai 1940,
- à Dunkerque commence l’évacuation du corps expéditionnaire britannique :
L’Opération Dynamo !
- Le 4 juin à 3h 40,
le contre-torpilleur Shikari lève l’ancre,
c’est le dernier bateau qui quitte Dunkerque, il transporte des troupes françaises.
- A l’aube, les Allemands arrivent sur la plage.
L’Opération Dynamo aura permis de sauver 338.226 hommes dont 120.000 soldats français.
Le 10 juin 1940,
- Le gouvernement s’installe à Rouen.
- Le lendemain,
le général Hering, gouverneur militaire de Paris annonce que la capitale a été déclarée ville ouverte.
La décision a été prise par le Général Weygand.
Ainsi elle sera épargnée !
Le 14 juin 1940,
- L'inimaginable est arrivé : les Allemands défilent devant l'Arc de Triomphe.
Le gouvernement s’installe à Bordeaux.
Une des raisons de la déroute française
En face d'une armée allemande motorisée et bien dotée, les français se déplacent souvent avec lenteur.
Témoin, ces cavaliers français qui en mai 1940 vont au secours de la Belgique.
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