Le mythe des 45.000 victimes de la répression française
en Mai 1945.







 
L’origine de ce mythe
 
  • débute fin 1945,  quand le journaliste Américain Manfred Hakpern
    écrit dans le  Middle East Journal :
     
      « Sur la foi de renseignements obtenus au prés de l’ Official Strategic Service ( OSS ),
        on peut dire qu’il y a eu de 7.000 à 8.000 morts en mai 1945 dans le Constantinois
      »

     
  • Cette même information est reprise le 25 Décembre 1946
    par un journaliste Américain C. L. Sulzberger dans le New York Time.
     
  • Peu après, le major Américain W. K. Rice affirme qu’il y avait eu 10.000 Arabes tués et blessés.
     
  • Mais c’est surtout l’ambassadeur Américain Pinckney Tuck
    qui fit augmenter les enchères au Caire en lançant le chiffre de 40.000 morts.

    Il s’était comme par hasard confier au secrétaire générale de la ligue arabe, Azzam Pacha.

     
  • Si on veut bien analyser certains faits qui ont précédé et suivit ces événements de Mai 1945,

    On peut sans aucun doute,
    affirmer que les Américains, mais surtout les Anglais ont contribué directement ou indirectement
    à ce soulèvement dans le but sans doute de remplacer la France en Afrique du Nord.


La premier commission
 
  • a été instituée par arrête du 18 Mai 1945,
    afin de procéder à une enquête administrative sur les événements qui se sont déroulés dans
    le département de Constantine, le 8 mai 1945 et les jours qui suivent :

    Elle était composée de trois membre :
     
    • Le général de gendarmerie Tubert
    • M. Labat, avocat général de la cour d’appel d’Alger
    • M. Taleb Chaib ould Benaouda, Cadi de Tlemcen.
       
  • Cette commission rédigea un rapport
    de 16 pages signé par les trois membres et adressé à M. le Ministre Plénipotentiaire de l’Algérie.
     
  • Dans ce rapport, en conclusion,
    la commission ne conteste pas les chiffres des victimes donnés par les autorités officiels.
     
    • Victimes Européens   :   103
    • Victimes indigènes fidèles à la France   :   800
      Les victimes ont été déclarées à l’état civil par leurs familles.
       
      • Total   :   903 victimes
         
    • Indigènes tués dans les combats :
       
      • Par la gendarmerie   :   173
      • par la police     :   123
      • par l’armée      :   755
      • Par la marine   :   4
      • Ceux relevant de l’Autorité civile   :   1.500
        Il n’est pas précisé,
        si dans ces 1.500 victimes est inclus les 800 victimes indigènes fidèles à la France.
         
        • Total   :   2.555 victimes.


A partir de ces chiffres
 
  • l’inflation des victimes augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne des événements :
     
  • Certains historiens, journalistes ou politiques
    doubleront le nombre des victimes sans apporter la moindre preuve supplémentaire.
     
      • 6.000    victimes       :   Robert Aron
      • 10.000   victimes      :   Jean Lacouture,   Rachid Messli,
                    Hubert Colin de Verdières Ambassadeur de France en Algérie.
                    le 28 Avril 2005.
      • 18.000   victimes      :   G. Meynier,   le monde Diplomatique 28 Octobre 2004.
      • 20.000   victimes      :   Jean Louis Planche,   André Prenant,
                    Benjamin Stora en 2005.
      • 30.000   victimes      :   Germaine Tillon   Jean Louis Planche   Le monde du 07/05/2005,
      • 40.000   victimes      :   le journal l’Humanité     le 8 mai 2001
      • 45.000   victimes      :   Mohamed Ben Bella   Geneve   le 10 et 11 mai 1985.
      • 65.000   victimes      :   Mohamed Ben Bella   en 1954.
      • 85.000   victimes      :   El Bassaïr     journal des Oulémas   8 mai 2003
                    El Moujahid     le 8 mai 2003
      • 100.000   victimes    :   El Moujahid, dans son supplément rubrique histoire :
                    Sétif, le 8 mai 1945     paru le 8 mai 2003


Sans être historien, je me pose une simple question de bon sens :
  • Qui a enterré les 45.000 victimes prônés par le Président Algérien ou ses conseillers,
    sûrement pas les Européens, dans cette région, il était 50 fois ou 100 fois moins nombreux.
     
  • Où sont les charniers,     les fosses communes ?
     
      • Depuis l’indépendance de l’ Algérie en 1962,
        les autorités algériennes n’auraient pas découvert les traces de ces fosses communes !!!
         
      • Croyez vous que l’état Algérien
        qui demande à la France une repentance pour les crimes commis, se serai privé
        de montrer ces charniers au monde entier !
         
      • C’est pour cette unique raison que
        Le président algérien Monsieur Bouteflika a sorti de son chapeau de magicien :

        Je le cite :
         
          les fours de la honte installés par l’ occupant dans la région de Guelma,
          des fours identiques aux fours crématoires des nazis
          .


Je pense
  • que lors du centenaire de ces événements,     le 8 Mai 2045,
     
        le chiffre des victimes aura atteint     le million . . . .


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