Le Quartier Laperlier avant juillet 1962
D' Affreville vers Alger La Blanche
Je me nomme Colette Koch épouse Granier née le 5 février 1933 à Affreville (Département d'Alger).
La gare d' Affreville.
Ma plus tendre enfance s'est passée dans cette ville jusqu'à l'âge de 4 ans.
Mon père avait versé une quote part à mon oncle :
Paul Combralier
(frère de ma mère) pour la Société des tracteurs DEERING, pour des raisons inconnues de ma part mon père s'est retrouvé sans travail.
Heureusement qu'il a pu passé un concours comme Contrôleur aux CFA, du coup nous avons été obligés de quitter Affreville pour Alger.
Mes parents avaient trouvé un deux pièces à El Biar, trop petit pour nous quatre puisque j'avais un frère Georges de dix ans mon aîné, nous ne sommes pas restés longtemps dans ce deux pièces.
Nous avons habité au début au 20 rue des Oliviers dans le Quartier Laperlier, dans une villa qui appartenait à Marguerite la sœur aînée de mon père.
Ce logement était provisoire, nous attendions que la sœur cadette Rose déménage dans la villa qu'ils ont fait construire au 116 rue Laperlier pour nous laisser celle du 22 rue des Oliviers où nous avons habité jusqu'à l'indépendance.
Sur le plan du quartier Laperlier , déplacer votre souris pour retrouver notre maison.
Description du Quartier Laperlier
Vers le haut du chemin Laperlier, sur la gauche d'un tournant c'était le quartier des Trembles.
On ne construisait pas de villa, le terrain était glaiseux et instable, les maisons ne tenaient pas.
Vers le haut de ce chemin des Trembles, en dessous du Bd Galliéni, se trouvait la ferme Ségui : c'était une laiterie.
Le quartier Laperlier situé entre le tortueux chemin Laperlier et le chemin Sidi Brahim comprenait dans l'ordre :
les rues des Oliviers, des Bananiers, des Amandiers, et le chemin Ain-Zeboudja, les trois rues partaient du chemin Laperlier et aboutissaient chemin Sidi Brahim.
Dans ces petites rues, il n'y avait pas de magasin, mais dans la rue Laperlier, il y avait des boutiques et des artisans . . .
... et je me souviens de tout ces gens :
Merci à Jacques Lherminé.
Le Village Laperlier.
Les derniers lacets du haut du chemin Laperlier étaient situés juste au dessous de l'épingle à cheveux que formé le boulevard Galliéni avant de monter sur El-Biar.
Sur le haut du quartier tout près du balcon de Saint Raphaël, les dernières villas étaient réservées aux Généraux en postes à Alger.
En partant du haut de la rue et en descendant, il y avait :
Sur le dernier lacet en direction de Saint Raphael :
- le Cinéma du quartier
- L école de Mr Mouchan
- La famille Pages et le légendaire Christian dit " Kiki "
- La famille Mardjouba et leurs deux fils,
- M. Mascaro, mécanicien et compétiteur en moto-cross adversaire de M. Viciano.
- Famille Thomas ; propriété située 97 Chemin Laperlier. Il y avait trois villas sur la propriété
- Famille Mauduit ( côté Ain Zeboudja )
- Famille Angeletti : Madame Angeletti était Directrice de l'Ecole de Laperlier.
- Le boulanger dont j'ai oublié le nom.
Sur le lacet où débutait la rue des Amandiers en direction du Parc Saint Saëns et du chemin Ain-zeboudja :
- la famille Gavaldon
- la famille Yahaoui
Sur le troisieme lacet en direction bd. Galliéni :
- la famille Ségui qui tenait une laiterie
- La famille Mascaro ( le charcutier )
- la Famille Cohen
- la Boulangerie de M. & Mme Colombo
- le café de Mme & M. Meissonnier le dernier Bourreau d'Alger et son fils Fernand qui en principe devait prendre la suite, il avait une 2 chevaux et roulait assez vite.
- M. Monjo marchand de légumes
- Il y avait aussi les Villas :
- Famille Peiffer
- Famille Pernice ( Elisabeth Pernice était également très liée avec Danièle Kirchner )
- Mr. Emmanuelli qui nous contait ses souvenirs
- Famille Bronblé (une des filles s’est mariée avec Mr Moris )
Sur le deuxiéme lacet direction Galliéni :
- Famille Mauras (artisan ébéniste vers la rue des Trembles )
- Famille Fraboule venue de Métropole
- Un groupe de deux petits immeubles ( propriétaire Mr Cassar ) y habitaient :
- Familles Tiffou
- Famille Bindher
- Famille Salvador
- Famille Magnié (le matelassier), il se déplaçait pour faire les matelas chez les habitants
- Famille Blanchard.
- Famille Eberhard (stores et volets roulants), l'atelier se situait à côté de la laiterie Cassar, et le magasin était Bd St Saëns. Leur fils Albert était le copain d'un des enfants Peiffer.
Ces braves gens avaient recueilli Madeleine Frield et son fils Jean-pierre
- Famille Lherminé
- Famille Brionnes
- Famille Salençon le coiffeur (Yvette s’est mariée avec Mr Guisse, Evelyne leur fille est très liée avec Danièle Kirchner)
- Famille Marchandier (qui ont résidé plus tard rue des Amandiers )
- Famille Navarro
- Famille Constantinof
- Famille De-georges (qui était officier de marine )
La très belle Villa "le cottage"
Sur cette photo
- de la villa « Le Cottage »
Située 116 chemin Laperlier
- à la fenêtre du milieu :
ma tante Rose Koch (soeur de mon père)
et son mari Rodophe Della Posta
- à la fenêtre de droite :
c'est leur fille Paulette Della Posta
- à la fenêtre de gauche :
des cousins de Rodophe Della Posta
Un peu plus loin,
- il y avait une petite place où les boulistes jouaient,
prés de la place, Il y avait l'épicerie tenue par la famille Pérez.
Venaient ensuite les villas :
- Famille Boulanger
- Famille Chettrit (qui avait une usine de confiserie à Bab -el Oued)
Sur le premier lacet direction Galliéni :
- Un Mozabite nommé Zebar qui tenait une épicerie où l'on trouvait de tout,
- Famille Salvador et son atelier de menuiserie.
- Famille Moussa (le boucher)
- Mme Proust et sa mercerie.
- Au début, il y avait une épicerie tenue par M. & Mme Traniello, elle a été vendue et
les nouveaux propriétaires en ont fait une mercerie.
Sur le lacet partant du boulevard du Telemly en direction du Bd. Gallieni :
- famille Cassar et la laiterie , Micheline Ségui est devenue Mme Cassar.
- La famille Broët, elle résidait dans la villa qui se situait à la fin des escaliers de chez
"Piat".
M. Louis Broët dirigeait "La fiduciaire Comptable". Société de gestion des comptabilités des Entreprises Algéroises Immeuble de la B.I.A.N. bld. Camille Saint Saens.
- Le dentiste
- famille Duperron
Au bas de la rue, une Eglise " Sainte Rosaire " a été construite.
Elle était tenue par des Missionnaires, le prêtre était M. Musnier.
Anecdote : En arrivant en France, il a renoncé à son sacerdoce et il s'est marié.
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