Le Quartier Laperlier avant juillet 1962
Nos Voisins, la Famille.
Villa des Familles :
Koch - Feral - Kirchner
22/24 rue des Oliviers
Quartier Laperlier Alger.
- En face de notre villa, il y avait la famille Belgodère.
- Au n° 20 :
c'était la villa de la sœur aînée de mon père,
Marguerite Koch épouse Boillée.
Ils avaient loué la villa à la famille Desfougères André,
ils avaient trois enfants Christian, Joëlle et Arlette.
- Au n° 24 :
il y avait une villa de trois étages avec :
Au rez de chaussée, un appartement, propriété de mon oncle Joseph Girard et
de ma tante Eugénie Rampont qui avaient eu deux filles Fernande (épouse Kirchner) et Louise (épouse Camille Féral).
L' autre appartement était habité par mes cousins
Habay Annie épouse Féral Fernand et leur fille Dominique.
Au premier étage ; appartement I , la famille Girard.
appartement II , la famille Traniello.
Plus tard mes cousins Jany Féral épouse Habay Marcel avec leurs deux filles Chantal et Cathy ont repris tout l'étage.
Au second, la famille Breuil
Au troisieme, c'était mes cousins Marcelle Peiffer épouse Kirchner Charles et leur fille Danièle.
Le citronnier du 22/24 rue des Oliviers
Quartier Laperlier Alger
Lors du retour là-bas
d'un compatriote,
Je lui avais demandé s'il pouvait photographier
le citronnier planté par Mon Père
vers 1950 pendant les années heureuses en Algérie.
c'était le 15 Mai 2007.
Ma maman descendant les escaliers pour venir certainement nous voir ....
c'était le 10 Juin 1962.
Nous avions notre appartement en dessous du leur.
Luc s'amusait à aller dormir tantôt chez eux ou avec nous comme il en avait envie ....
Il a sans doute été trop gâté, il faisait ce qu'il voulait.
Devant chez nous, on avait une tonnelle recouverte par un pied de raisin d'Italie.....
rien que d'y penser, j'en ai encore le goût.
Un peu plus loin, nous avions le figuier où l'on prenait notre petit déjeuner en dessous ainsi que nos repas, comme c'était le bon temps.
Ici, j'ai bien un figuier, mais nous n'avons jamais eu l'idée d'aller déjeuner en dessous.
Luc et ses copains, dans notre jardin devant le petit bassin .
Au fond, les fenêtres du petit immeuble où Monique habitait.
Poème de ma cousine
Marcelle Kirchner.
Ce poème explique comment Marcelle Kirchner est devenue notre cousine
en se mariant avec notre cousin Charly Kirchner
- Quatre amies, quatre cousines
- Des compagnes, des voisines.
- Elles avaient des cousins,
- Etudiants et voisins
- Eurent l’idée
- Sagement, sans malice,
- A la plage ou pour danser
- Des copains de Dellys
- J ‘habitais pas loin d’elles
- Au chemin Laperlier
- Un bien joli quartier
- Aux petites ruelles.
- La rue des Oliviers,
- La rue des Bananiers
- Des sinueux chemins
- Entre villas et jardins.
- J’étais seule, elles m’invitent
- Je les retrouve bien vite
- Chez Jeannie ou Colette
- Ou chez Berthe ou Paulette
- Elles avaient un cousin
- C’est Charly, mon destin.
- Et mes quatre voisines
- Devenaient mes cousines.
- Charly, Fernand, Georges, Roger
Poème de Marcelle KIRCHNER
Fait le 21 janvier 2007.
Souvenirs... Souvenirs;
Mais reprenons notre revue des habitants du quartier.
- Au n° 26 :
- il y avait une villa de trois étages :
Au rez de chaussée,habitait la famille Torrès.
Au second,la famille Mascaro
Au troisieme, c'était les Demoiselles Anglaises.
Il y avait un autre appartement accolé, je ne me souviens pas du nom des locataires.
- Après c'était le chemin Aïn Zeboudja.
Je reprends la description, dans la descente, après le 20 rue des Oliviers , si je ne me trompe pas ...
- Au n° 18 :
il y avait la famille Capomaccio.
- Au n° xx :
les beaux parents de ma cousine Habay née Féral.
- Puis, ...puis ...., je ne me souviens plus des autres noms.
Les Copines du Quartier Laperlier
Dans la rue des Oliviers, j'avais des copines :
- au 26 : Paulette Torrès.
- au 24 : Micheline et Janine Breuil.
- au xx : les sœurs jumelles Hélène et Marcelle Guasch,
dans le quartier on les appelait plutôt Lombardi parce que leurs parents se nommaient ainsi.
Quand j'ai eu 17 ans, tous les dimanches, j'allais danser sur la place d'El Biar avec Paulette, Micheline et Janine.
Comme la tradition l'imposait,nous etions accompagnées par l'une de nos mères.
A tour de rôle, nos mères jouaient au chaperon.
On allait aussi à d'autres bals, mais je ne me souviens presque plus des noms:
..... je crois qu'il y avait aussi l'Entr'aide, les Tagarins etc..
La Vue sur le Grand Alger
Dans les jardins des villas des Familles Girard, Koch, Habay, Féral, Kirchner, et Boillée, derrière les clôtures, se trouvait le ravin de l'Ain-Zeboudja.
Au début, c'était un terrain de l'Armée, par la suite, ils ont construit des petits immeubles de l'Aéro Habitat qui nous ont caché toute la belle vue sur la mer, le port d'Alger.
De nos jardins, on avait une vue sur le Champ de Manœuvre, Belcourt, Hydra;
la route Moutonnière qui allait jusqu'à Fort de l'Eau et encore plus loin.
Plus tard, ils ont construit un très grand immeuble, je crois de 22 étages.
Au 11ème étage, il y avait une galerie intérieure, avec des boutiques : boucherie, pharmacie etc..
C'était par là que je passais pour me rendre au Boulevard du Télemly et Saint Saëns par un ascenseur.
Intersection du boulevard du Télemly et du boulevard Camille Saint Saëns
en direction du centre ville.
Cette photo a été prises du 10ème étage de l'Aéro Habitat.
En regardant la photo ci dessous, je me revois descendant les escaliers de chez Piat, entre les maisons pour arriver au bas de la rue du chemin Laperlier.
A l’intersection du boulevard du Télemly, et du chemin Laperlier, à hauteur de la rue Emile Larcher et de l’avenue Claude Debussy, se trouvait l'arrêt du bus de la Ligne G.
Je traversais le boulevard du Télemly pour aller devant l'immeuble où se trouvait l'arrêt du bus qui faisait le tour de la petite place pour reprendre le boulevard du Télemly en sens inverse et à droite de l'arrêt du bus.
Il y avait énormément d'escaliers qui descendaient dans la rue Claude Debussy.
C'était vraiment mon coin, et à chaque fois, c'était là que je donnais des rendez-vous, quand on devait se rencontrer avec n'importe qui.
Carrefour du Boulevard du Télemly et du Chemin Laperlier,
A droite, la Rue Emile Larcher, un peu plus loin, la rue Claude Debussy.
Cette photo a été prises du 10ème étage de l'Aéro Habitat.
Cette photo a été prise de l'Algéria.
On aperçoit les deux grands immeubles de l'Aéro Habitat et au milieu
le petit immeuble qui nous cache la vue sur les villas du quartier Laperlier.
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