La Casbah d'Alger.
Du boulevard de la Victoire vers la rue Marengo.
Notre petite ballade va nous amener du haut de la Casbah,
- juste en dessous du musée Franchet d’Experey et de l’église Saint Croix vers le milieu de
la haute ville comprise entre le boulevard de la Victoire et la rue Marengo.
- Nous allons descendre les rues de cette casbah
où j’ai passé toute mon enfance et que j’ai quitté à regret le 30 Novembre 1961
après le discours de De Gaulle sur l’indépendance de l’Algérie.
Du boulevard de la Victoire,
- Une multitude de ruelles ou de rues plus larges pouvaient nous conduire vers les bas de la vielle ville.
- Les rues :
- des Maugrébins
- de la casbah
- des Pythieuses
- de la gazelle
- des vandales
- d’ Héliopolis
- des Mamelucks
- Ben Brihmat
- du rempart Médée
nous offraient un choix multiple, en fonction de notre destination finale
La rue des Mamelucks.
Rue des Mamelucks,
- Rue très tortueuse, avec de nombreux escaliers, elle aboutissait rue d’Alexandrie.
- Le nom de cette rue est issu de mamelouk :
- Celui qui est possédé.
- Un mamlûk en Turc est un esclave.
- Soldat esclave appartenant à des milices parmi lesquelles était choisis le Sultan.
On pourrait continuer notre chemin pour aller vers la rue suivante,
- mais remontons boulevard de la Victoire.
La rue des Mamelucks.
La rue Ximenes.
A partit du boulevard de la Victoire,
- il y avait deux chemins pour rejoindre la rue Ximenes.
- soit par la rue des vandales,
- soit par la rue d’ Héliopolis,
ces deux rues aboutissaient rue Ximenes.
La rue Ximenes en 1875.
Au bas des escaliers de la rue Ximenes,
- On pouvait rejoindre la rue du Sphinx
par deux chemins.
- Par la tortueuse rue de Gariba.
- Par la rue des Janissaires.
- Ces deux rues débouchaient dans
la rue Sidi M’Hamed Chérif.
- Dans un temps passé,
cette rue portait le nom de rue du Palmier
La rue du Palmier.
Elle débutait rue Kléber
- aux pieds de la Mosquée, elle montait vers le boulevard de la Victoire.
- Puis brusquement, à hauteur de la rue des Janissaires,
elle bifurquait sur la droite en direction de la prison civile.
- Elle aboutissait aux pieds de la rue de la Gazelle et de la rue Annibal.
- Cette rue du Palmier deviendra plus tard rue Sidi M’Hamed Chérif.
- Nous la décrirons sous cette nouvelle dénomination dans une autre de nos promenades,
avec un autre itinéraire dans cette casbah des années 1950.
La rue du Palmier en 1882.
Apres ce retour dans le passé,
- reprenons votre descente vers la rue du Sphinx.
- Apres avoir traversé la rue du Palmier,
on pouvait par la rue de Thebes, rejoindre directement la rue du Sphinx.
- Ou par la rue des Pyramides, puis la fin de la rue de Thebes on arrivait rue du Sphinx
La rue du Sphinx.
Les mystères suintent des pierres séculaires :
- légendes et contes dissimulés au détour de chaque ruelle,
prêts à être narrés, avec leur touche de cet humour qu'affectionnent les enfants.
La rue du Sphinx en 1870.
Le nom Sphinx
- a souvent été utilisé pour nommer
les maisons closes.
- Puisqu elles sont ouvertes appelons les plutôt
- « maisons publiques », ou bien
- bordels
comme se plaisaient à dire les Algérois.
Le bas de la rue du Sphinx
..... bien plus tard.
Du haut de la rue du Sphinx,
- on arrivait au croisement
des rues Annibal et des Sarrasins
qui formaient un Y avec la rue du Sphinx.
- Ces deux rues aboutissaient dans la rue de la Casbah.
La rue Ben Ali.
En descendant
- la rue des Sarrasins, sur la droite,
on rencontrait la rue Ben Ali
qui commençait rue des Abencèrages.
Mais il m’arrivait,
- à partir de la Place Lavigerie,
de monter vers la haute ville.
- A coté de la Cathédrale,
sur le coté du Palais d' Hivers,
j'empruntais la rue François Ozanam
avec sa petite école coranique.
- puis la rue du Soudan,
la rue Sallustre qui passait entre
la rue de Saint Vincent de Paul
et l’impasse du même nom pour
aboutir rue Marengo.
- Après avoir traversé la rue Marengo,
je passais par la fameuse rue du Regard qui
rejoignait la rue de la Casbah.
La rue du Regard
- et ses escaliers où fut tourné en 1937
le film Pépé le Moko
- Elle me conduisait vers la rue N’Fissa,
anciennement Rue de l’Empereur
- La rue N’Fissa
formait un U renversé avec
la rue du Nil et la rue du Regard.
- De là, il fallait remontait
la rue de l’Emperreur pour retrouver
sur la droite, la rue Ben Ali.
La rue Ben Ali.
La même vue, légèrement plus haut, et beaucoup plus tôt !!!
La fin du boulevard de la Victoire vers la rue Marengo
sur la page suivante.
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