La Casbah d'Alger.
De la prison civile ( Barberousse ) à la Place de la Lyre.
La prison civile dite Barberousse,
- était située boulevard de Verdun,
elle était bordée par le dernier lacet de la rampe Vallée.
- En face de l’entrée de Barberousse,
La rue de l’Ours, dont la première partie en escaliers, donnait rue des Maugrébins.
La Prison Civile.
La rue des Maugrébins.
Rue presque aussi longue que le boulevard de Verdun,
- mais bien entendu beaucoup moins large.
Le début de la rue des Maugrébins.
- Elle commençait rue Ramon Lull
à quelques mètres de la rue Ben Cheneb.
- Elle passait au travers de la rue du Cygne,
et aboutissait sur la place d’Estrées,
qui a été érigée sur l’emplacement de
l’ancienne Prison de la Milice.
- La place d’Estrées,
encadrée sur sa gauche par la fameuse rue de la bombe
et par la rue de Tombouctou à droite.
La rue de Tombouctou.
Tombouctou :
- Ville du Mali.
- Ce nom invoquait pour beaucoup d' Algérois la ville inaccessible au confins du Sahara.
- Cette ville fut pendant de nombreux siècles
- une place d’échange pour le commerce africain.
- Jusqu’au XIX° siècle,
on échangeait les esclaves du Soudan contre les produits de la Méditerranée.
La rue de Tombouctou.
La rue de Tombouctou
- traversait la rue de la Casbah pour aboutir sur un triangle formait pour sa base par
la rue Annibal et ses cotés par la rue du Sphinx à gauche et la rue de Thèbes à droite.
Ces rues ont été décrites dans les pages précédentes.
- Au sommet de la pyramides,
ces deux rues s’écartaient pour former un V.
- La rue de Thèbes descendant vers la rue Sidi Abdallah.
- La rue du Shinx vers la rue Ben Ali.
- Au bout de la rue Annibal, à hauteur du numéro 14,
la dernière marche des escaliers de la rue des Frères Racim venait doucement mourir.
- En 1880,
cette rue portait encore un nom très évocateur de voyage dans le Sahara :
la rue du Chameau.
La rue du chameau.
Elle sera débaptisée vers 1946 pour devenir la rue des Frères Racim.
Le début de la rue du chameau en 1885.
Mohamed et Omar Racim
- Détenteurs des techniques d’enluminure
sur bois et sur papier, ainsi que
la gravure sur pierre.
- Il convient également de cité leur neveu :
Allel Ali-Khodja.
- Vers 1904,
- Des écoles d’art,
- des résidences d’artistes,
- des bourses d’études,
- des voyages,
- des commandes publiques,
- des expositions
furent ouvertes ou crées pour les artistes indigènes.
- Les frères Racim
dirigèrent l’une de ces écoles d’art algérien.
Au bout de la rue Annibal,
- presque en face de la rue du chameau commençait
la rue Sidi M’hamed Cherif connu également sous
le nom de rue du palmier.
- Mais avant de descendre
vers la rue Sidi M’hamed Cherif remontons légèrement
la rue de la Gazelle pour atteindre le début de
la rue des Pythieuses, et de remonter vers
le boulevard de la victoire afin d’admirer cette entrée
du haut de la casbah.
Une des entrées du haut de la casbah
située prés de la rue des Pythieuses.
Le début de la rue des Pythieuses.
Les Pythieuses,
- Ce mot n’existe pas, il est sans doute issu de :
La Pythie
prophétesse d’ Apollon, à Delphes.
- La Pythie servait d’instrument au dieu, pour
répondre aux questions que des consultants
venus de toute la Grèce posaient à l’oracle.
Les femmes étaient exclues.
- Il existe une statue grecque du V°siècle.
la femme drapée dite « Pythie ».
Un peu sur le même thème il y avait également,
- Les jeux pythiques
Ils sont célébrés en l’honneur d’Apollon, à Delphes.
Institués par Apollon pour célébrer sa victoire sur
le serpent Python, ils ne comportent au départ
qu’un concours musical.
La fête, à partir du IVe siècle, revient tous les quatre ans.
- Elle se caractérise par l’importance des concours
musicaux et dramatiques :
soli en tous genres, concours de poésie.
Les vainqueurs étaient assurés d’une gloire éternelle.
Mais reprenons notre chemin,
- descendons la rue des Pythieuses,
puis la fin de la rue de la Gazelle,
pour entrer dans la rue Sidi M’hamed Cherif,
sur la page suivante.
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