Algéroisement......vôtre
La rue Michelet (suite).
Descendre, la rue Michelet,
- C’était, aller au-devant du soleil et de la mer.
- Chaque matin, le frémissement de l’air, la dentelle d’ombre et de soleil sur les trottoirs,
la fraîcheur persistante de l’eau sur les pavés, balayés à grands jets d’eau, dès les premières heures
de l’aube, donnaient à cette rue ces privilèges.
La vogue des robes Vichy, rue Michelet, été 1959.
Une fois dépassé la rue Richelieu,- en une montée continue, la rue Michelet arrivait sur
le plateau Saulière,
croisant de nombreuses voies, qui permettaient aux Algérois, de descendre vers la mer,
ou, de monter vers les hauteurs d’Alger, elles portaient des noms connus de l’histoire de France,
comme, le Bouleverd Victor Hugo, la rue Hoche, la rue Horace Vernet ou plus simplement,
seulement, connus des Algérois.
La rue Richelieu descendant vers le carrefour de l'Agha.
à gauche, la rue Cabot, puis la rue Clauzel, en bas la rue Sadi-Carnot.
Arret de trolley à hauteur de la rue Hoche.
La rue Michelet
- croisait de nombreuses voies,
par lesquelles, on pouvait descendre vers
la mer et rejoindre la rue Sadi-Carnot :
- la rue Tirman
- la rue Bourion
- la rue Pierre
(puis la rue Ribolet). - le boulevard Victor-Hugo,
planté de palmiers.
- Au 59 de la rue Michelet, aboutissait,
la rue Hoche, qui débutait,
au 44 de la rue Sadi-Carnot.
- Dans les premiers mètres de la rue Hoche,
on côtoyait, le Lycée Gauthier.
Arrêtons-nous, un instant, - dans le boulevard Victor Hugo,
bordée de magnifiques palmiers, mais très pentu, il commençait au 34, de la rue Sadi-Carnot,
coupait la rue Clauzel et la rue Denfert Rochereau, pour aboutir au 57, de la rue Michelet.
Le Haut du Boulevard Victor Hugo.
Dans sa montée vers, le boulevard du Télemly,- Elle croisait, la rue Drouillet, à hauteur du numéro 44.
- La rue Drouillet servait de passerelle avec la rue Lafayette,
qui elle aussi, montait vers le boulevard du Télemly, dans cette partie du boulevard
qui se trouvait, en dessous, du fort l’Empereur.
- Dans cette partie de la rue Michelet,
entre la rue Drouillet et la rue Burdeau, qui se trouvait à hauteur du numéro 62, on avait :
- Le magasin de vêtements Jack Ramoli, au 48, le spécialiste de l’élégance masculine,
comme le ventait, la réclame de l’époque, pour la marque Partner.
- Le cinéma le Versailles, qui était un peu plus haut, au 52.
- Le restaurant Le Victor Hugo, au 57,
restaurant détenteur du Panonceau-Label « Qualité, Probité, Hygiéne ».
- Un peu plus haut, au 64,
on croisait, la rue Charles Vallin, qui après avoir couper, le boulevard Camille Saint-Saëns,
montait comme toutes les rues, vers le boulevard du Télemly, elle aboutisait juste en face
du chemin Sidi-Brahim, à hauteur du magnifique parc Saint-Saëns.
- Toujours au 64,
la rue Ampère débutait, elle longeait la rue Michelet, avant de ressortir à hauteur du numéro 84.
Au delà de la rue Horace Vernet,
- à gauche, on croisait :
- La rue Dupuch et
- l' Avenue Claude Debussy
- à droite,
- La rue Pierre-Viala,
ancienne rue de la Station
avait la particularité de commencer au 99,
pour se terminer au 103, de la rue Michelet.
- Elle faisait face au chemin Edith Cavell qui
montait vers le haut du parc de Galland.
La rue Michelet station du Plateau Sauliere en 1902
au croisement de la rue Louis Roumieux et de l'avenue Claude Debussy.
Nous voici, dans la dernière ligne droite de la rue Michelet,- la fameuse Station du Plateau Sauliere, qui était signalée dans tous les guides, dès 1888.
- Aidée par les années et l’arrivée du modernisme,
elle se transforma en cette magnifique photo,
prise en 1961.
En descendant la station du Plateau Sauliere en 1961.
Avant d’aborder, le premier lacet,- qui l’amènera, vers les quartiers de Mustapha-Supérieur,
la rue Michelet laissait, la rue Elisée Reclus, la rue Voinot, et dans la courbe de ce premier virage,
la rue Nocard, qui aboutissait rue Horace Vernet.
La montée devenait plus dure,- les numéros des immeubles semblaient indiquer l’altitude :
- la rue Altairac, au 110, à cette hauteur, on pouvait faire une halte, au 117,
au salon de coiffure Forcellino, dont, la devanture était en marbre blanc de Carrare.
Au fond, l'immeuble du 90 de la rue Michelet.
- La rue Jean Charcot, au 119, la rue Alfred Letellier, au 112, la rue Marcel Morand, au 114,
et nous voici, dans le virage suivant au environ du 120, qui va longeait le parc de Galland.
L’altimètre continue de montait,- avant les deux derniers lacets,
particulièrement accentués par le magnifique parc de Galland, s'étageant à flanc de colline.
La devanture du salon de coiffure Forcellino au 117 de la rue Michelet.
- La rue Marcel Duclos, au 121,
- la rue Francis Garnier, au 123,
- la rue Beausejour, au 131,
- l’Avenue Général Yousouf, au 137, qui abritait la Gare des T.A.
- A cette altitude,
La rue Michelet se transformait en Avenue Franklin-Roosevelt.
Dans les derniers lacets de la rue Michelet :
- Le square Maillot rendait hommage au Docteur du même nom qui fut le vulgarisateur
de l'emploi de la quinine contre le paludisme.
Un buste du sculteur Fulconis marquait cet hommage.
- Un peu plus haut sur un emplacement se trouvait une croix érigée en 1850.
De là on avait une admirable vue sur Alger,
- sa rade,
- le Cap Matifou
- en arrière-plan, sur les montagnes de Kabylie.
En descendant la rue Michelet en bicyclette.
Comme dans la chanson de Montand, sur les chemins à bicyclette.
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