Algéroisement......vôtre
Le Quartier de La Liberté.
Dans le prolongement de la rue Alfred Lelluch, formant un "Y",
- la rue Colonna d' Ornano et
- la rue de la Liberté
se terminaient square Bresson.
La rue colonel Colonna d' Ornano.
Les arcades à l'angle de la rue colonel Colonna d' Ornano et de la rue Arago
en 1954.
- L' Hôtel Arago était au 6 de la même rue.
- Les rues Colonel Colonna d'Ornano et de la Liberté étaient bordées d'immeubles imposants,
aux nobles proportions et groupés deux par deux.
- Ces immeubles jumelés étaient accolés aux constructions semblables du boulevard Carnot.
Le même endroit, quelques années plus tard mais avec un plan plus large
à gauche, on apercoit le clocher de l'église Saint Augustin
à droite une statue au dessus du Palais de Justice.
La rue de Menerville et l’église Saint Augustin en 1930.
La rue de Menerville
- avait le privilège de faire face à
l’église Saint Augustin,
- Débutant boulevard Carnot,
- elle longeait le Palais de l’Assemblée Algérienne,
- Coupait la rue de la Liberté,
- côtoyait la Palais de Justice,
- avant de finir devant l’entrée de l’église.
Le Palais de justice en 1900
dans la rue de Constantine
qui deviendra la rue Colonel Colonna d'ornano.
L'église Saint Augustin.
Entre l'église et l'immeuble, la rue Turgot montant vers la rue Dumont Durville en 1950.
Le Donyazad présentait des films arabes avec les starts du cinéma Egyptien.
- Le séduisant chanteur acteur Farid el Attrach
- la chanteuse-danseuse de charme Samia Gamal.
Ce n'était pas vraiment une surprise,
- mais les dialogues en arabe posaient de gros problèmes de compréhension
aux non-arabophones
de sorte que les films n'étaient vus que par une seule catégorie de la population.
- Le Donyazad fonctionnait donc comme une salle d'art
spécialisée dans les films en V.O. . . .
ce qui n'était pas le moindre de ses paradoxes.
Le cinéma Donyazad dans la rue colonel Colonna d' Ornano.
Avec à gauche, la rue des Chevaliers de Malte aboutissant rue d'Isly.
Le Cinéma Splendid rue de Constantine en 1920.
Mais avant être Le Donyazad,
- ce cinéma de quartier portait un autre nom
C'était le cinéma Splendid
- Bien entendu écrit à la mode Américaine !!!
La rue de la Liberté.
Compte tenu de l'environnement,
- la rue de la Liberté n'était plus, depuis des lustres, un quartier d'habitation,
mais constituait essentiellement un « quartier d'affaires ».
- Regroupant une série d'activités déterminées par sa situation au coeur de la cité et
par les principaux établissements publics y ayant leur siège.
La rue de la Liberté en 1900.
C'est ainsi que la proximité
- du port et de la gare des chemins de fer
avait conditionné l'installation des bureaux
des compagnies de cars rayonnant vers
l'intérieur du pays.
- Aux côtés des compagnies de navigation maritime.
Entre ces trois artères convergeant parallèlement vers le Square Bresson se trouvaient :
- Le Palais de l'Assemblée Algérienne
- Le Palais de Justice
- La Banque de l' Algérie
Le Palais de l'Assemblée Algérienne
Le Gouverneur Général Léonard prononce le discours d'ouverture de la cession de 1953.
A ses côtés, le Président de l' assemblée Algérienne, M. Fares
La présence du Palais de justice dans le quartier de la Liberté avait engendré une floraison
- de cabinets d'avocats,
- d'études d'avoués,
- de notaires
- d'huissiers.
En semaine et, plus particulièrement en fin de matinée,
- l'animation du quartier était vraiment extraordinaire :
- les avocats croisaient les magistrats et les notaires,
- des membres de l'Assemblée algérienne et des élus locaux rencontraient
des journalistes de l'Echo d'Alger.
à gauche :
- La fin de l'ancienne rue de Constantine
qui deviendra la rue Colonna d'Ornano.
à droite :
- la montée de la rue Dumont d' Urville
en 1910.
La fin du Boulevard Carnot, la rue Garigaldi, le square Bresson.
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