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Les
Chemins vers Birmandreis.
BIRMANDREIS :
- 8ème arrondissement du Grand Alger,
vient du nom de Bir Mourad Reïs,
le puit de Mourad le Capitain.
Célèbre renégat flamand qui opéra jusque sur les côtes de l'Irlande.
- La commune de Birmandreïs fut fondée en 1835.
Les quartiers de :
- Hydra
- La Redoute
- Les Sources
- la Colonne Voirol
dépendent de Birmandreïs.
- Mais avant de devenir une grande commune d'Alger, Birmandréïs fut un petit village.
- En 1842, l’annuaire des communes de l'Algérie,
réalisé par M. François Gomot,
ancien employé au Ministère de la Guerre,
nous indique que Birmandreïs,
était la plus petite des communes du district d'Alger, il précise :
Elle est en général bien boisée, mais sans transports,
la commune a pris peu de développement, la culture y est peu avancée.
Le Maire de cette époque était M. Huart.
Birmandreïs La place du village.
Mais retournons sur les chemins de Birmandreïs.
- Située à 7 kilomètres d'Alger sur la route Nationale N° 1 Alger / Oran.
Elle était desservie par les autobus R.S.T.A.
 
- ligne I Place Lyautey - Birmandreïs
qui aprés avoir franchit l'avenue Jonnart,
montée vers la Place de la République, par la rue des Frères Martel.
- ligne J Place Lyautey - La Redoute,
Elle suivait le même chemin que la ligne I, jusqu'au milieu de la rue des Frères Martel,
puis redescendait vers La Redoute par la rue Hoche.
 
- Au recensement de 1954, il y avait 21.075 habitants.
La colonne Voirol.
Après l'embranchement du boulevard Bru,
- l' avenue Mission-Saharienne-Foureau-Lamy
longeait à peu près en ligne droite la partie basse du Bois de Boulogne et finissait à la colonne Voirol,
d'où partaient les routes conduisant à :
 
- Birmandreïs
- Birkadem
- Blida
- Douéra
- El Biar
La Colonne Voirol
Au point culminant d'Alger ( 210 m ).
- La colonne,
dressée en 1834 pour commémorer l'ouverture de la route de Birkadem,
portait le nom de Voirol .
 
- Général Voirol (1781-1853)
Il commanda les troupes d'Algérie et fit exécuter les premières routes des environs d'Alger et
de nombreux
ouvrages militaires.
Route de la colonne Voirol en 1900.
Le Guide du voyage en Algérie de 1844, nous indique :
- Au plus haut point de la route,
au croisement de plusieurs chemins s'élève une colonne
monumentale
dédiée par la reconnaissance au Général Voirol qui a ordonné cette route.
 - Sur la colonne en pierre, on lit :
 La route de Birkadem,
exécutée en 1834 par l'armée Française
sous le commandement du général Voirol.
Placée à l'angle du chemin Beaurepaire,
- exactement au col, face au Bois de Boulogne,
la colonne Voirol avait en vis-à-vis le monument dédié à la Mission Saharienne Foureau-Lamy.
Cette photo doit dater sans aucun doute d'avant 1890.
- La deuxième voiture à cheval est encore sur le chemin Beaurepaire, qui conduit à El-Biar.
Un peu plus haut à droite,
se trouve la Villa des Orangers, qui deviendra plus tard, la Clinique des Orangers.
 
- La route à droite de la colonne Voirol ... c'est la rue Michelet.
Cette partie de la rue Michelet comprise entre la colonne Voirol et le croisement des rues
suivantes :
 
- boulevard Gallieni
- Avenue Savorgnan de Brazza
- rue du docteur Lucien Reynaud
- chemin de Gascogne
sera un jour rebaptisé Avenue Foureau Lamy.
 
- Le tronçon suivant jusqu'à hauteur du début du boulevard du Télémly ( Parc Galland )
deviendra plus tard l' avenue Franklin Roosevelt.
Le même carrefour quelques années plus tard
Face à la future Avenue Foureau Lamy, ( rue Michelet ), il y avait deux routes :
- A gauche,
- L' avenue du général Reibell
qui après quelques dizaines de mètres laissait à sa droite le Pont d' Hydra,
pour contourné par le Sud le Bois de Boulogne, et
aboutir place de la République à Birmandreis.
- A droite,
- La rue de Brazza
qui après un virage à angle droit en direction du lotissement Rouyer
effectuait un demi tour pour aboutir au pont d' Hydra.
La villa des Orangers.
Le bois de Boulogne.
« On pouvait traverser le Bois de Boulogne
- par le chemin des Crêtes, ou chemin Shakespeare,
qui passait à un kilomètre de l' Olivage,
entre le quartier de la Redoute, construit depuis
les années trente autour de son église dédiée à Sainte-Anne, et quartier du Golf.
- Ce chemin conduisait ensuite à Birmandreïs.
»
C'est ce que disait Jacques Gandini
dans Alger de ma jeunesse.
- Mais en réalité, le chemin des Crêtes ne traversait pas le bois de Boulogne.
Le bois de Boulogne.
Le chemin des Crêtes,
- commencait à la fin du chemin Shakespeare.
Dans sa descente vers le boulevard Laurent Pichat,
un peu plus bas que le cimetiére européen de la Redoute,
il rencontrait entre autres :
- le chemin Abd-el-Kader,
- la rue Sainte Claire Deville,
- la rue Edmont About,
- la rue Chaptal,
- l’avenue de Diar-es-Saâda.
Le chemin Shakespeare
- commencait Avenue Jonnart,
face à la grande porte du lycée Fromentin,
faisait une petite boucle dans le Bois de Boulogne
pour revenir vers Le Golf.
D'une superficie de 23 hectares,
- Le Bois de Boulogne,
planté d'essences diverses ( pins et eucalyptus ), couvrait tout un mamelon,
des réservoirs d'eau pour la ville étaient situés dans le Bois de Boulogne,
et le toit de ces réservoirs aménagés en places servaient de terrains de jeux pour les enfants.
- C'était le lieu de rendez-vous des Algérois
pour la traditionnelle mouna du lundi de Pâques.
Autrefois, les familles, chargées de couffins remplis de provisions, arrivaient à pied,
de la ville ou du fond des quartiers des ravins.
Elles s'installaient sous les arbres et après le déjeuner,
c'était jusqu'au soir des chants et des danses rythmés par les guitares et les accordéons.
Parc de l' Olivage.
Du revers Nord,
- On avait un large panorama sur la baie d'Alger.
De la crête Sud-Ouest,
- une vue sur le ravin et les montagnes de la Kabylie.
Mustapha-Supérieur
- fut longtemps un quartier distinct d' Alger, avec Mustapha-Inférieur ,
il forma une commune indépendante où les habitants disaient couramment non pas :
« Je descends en ville. »
mais « Je descends à Alger. »
La Station du Tramway à la Colonne Voirol.
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