Algéroisement......vôtre
de Fort de l' Eau à Surcouf par le bord de mer.
Fort
de l' Eau.
Le 17 Juin 1849, pour abréger des retards préjudiciables à tous les intérêts en jeu.
Le ministre autorisait le Gouvernement général à faire commencer par anticipation
les travaux d'établissement du centre.
- Promulgation du Décret :
"Au nom du peuple français
"Le Président de la République,
"Art.1er - Il est crée sur le domaine de la Rassauta au lieu dit Fort-de-l'Eau,
un centre de population de 50 feux qui prendra le nom de Fort-de-l'Eau. ....
"Fait à l'Elysée, le onze janvier 1850 signé Louis Napoleon Bonaparte,
Le Ministre de la Guerre signé d'Hautpoul.
Le carrefour si connu des Algérois
Le nouveau centre est provisoirement rattaché à la commune d'Hussein-Dey,
en attendant de posséder en lui-même ou dans les fermes qui s'organiseront dans les environs,
les éléments de la constitution d'un pouvoir municipal.
Fort de l'Eau devient commune en plein exercice par décret du 2 juin 1881.
Le projet, si simple en lui-même, ne devait pourtant se réaliser que cinq ans plus tard.
Le fort Bordj-el-Kifan.
A cet endroit s'élève,
. . . au milieu du rivage,
un rocher abrupt au sommet duquel
le pacha Mohammed Kurdogli
fit jeter, en 1556, les bases d'un fort sous le règne de Soliman le Magnifique, le dixième et le plus illustre des sultans ottomans.
Ce fort, appelé Bordj-el-Kifan,
(Fort des Coteaux)
c'est à dire la forteresse des précipices,
ne put être définivement achevé que
25 ans plus tard en 1581,
par Djfar-Pacha.
sous le règne de Murat III (1574-1595).
Sous son règne s’amorça le déclin de l’empire Ottoman.
Le fort vue de la plage.
Ce fort construit sur une île,
était équipé d'un pont-levis.
A l'intérieur même du
bâtiment est creusé un puits.
Dès 1833, le baron Vialar, était venu s'établir dans les environs d'Alger.
Il avait acquis au lieu dit "le Ravin" une étendue de plus de 180 hectares.
Il avait installé des Mahonnais (originaires du Port-Mahon, Ile de Minorque aux Iles Baléares) sur ses terres.
En allouant à chacun d'eux :
une métairie, quatre boeufs, deux mulets et huit ares de terrain.
La place en 1890
En 1847, les jardiniers mahonnais, obtinrent :
- sur le bord de la mer,
- à six kilomètres de Maison-Carrée,
- au pied du Bordj el Kifan,
- la concession de terres incultes
où s'éleva le village de Fort-de-l'Eau.
La place avec vue sur le fort turc
C'était alors un lieu connu seulement
des chasseurs d'Alger.
Les jardiniers mahonnais construisirent
eux-mêmes leurs maisons qui, blanchies fréquemment.
Celà donnait toujours une impression de propreté.
La Place de l'Eglise en 1902
- Ils défrichèrent leurs lots,
- tirèrent même de l'argent des broussailles en les vendant en
fagots aux boulangers,
La rue principale en 1912
- creusèrent des puits,
- installèrent des norias
(Machine hydraulique formée
d'une chaine à godets).
- Avec leur succès habituel,
ils se livrèrent à la culture des primeurs suivant leurs procédés traditionnels.
La rue principale en 1945
A 18 kilomètres d' Alger,
la station balnéaire de Fort-de-l'Eau,
créée le long de la plage, était surtout fréquentée le dimanche et pendant l'été.
La route du bord de mer conduisait à 8 kilomètres
au Cap Matifou.
La rue principale en 1960.
Sur les chemins de campagne
en allant vers Fort de l'eau.
La visite de
Fort de l'eau
se poursuit ......
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