Les quartiers de la Basse Casbah
La rue de la Lyre
- La rue de la Lyre était une large rue rectiligne avec de grandes arcades.
Elle montait vers le marché du même nom,
parallèlement à la rue du Docteur Charles Aboulker, qui était en contrebas.
- Ces deux rues communiquées directement entre elles par dix petites rues plus au moins pentues
dont les plus connues étaient :
- La rue de Solferino qui aboutissait place de Chartres.
- La rue du Lyvois, qui aboutissait rue du Chêne.
La rue du Chêne partant de la rue Aboulker virer à gauche à l’intersection de la rue du Lyvois,
puis continuer parallèlement à la rue de la Lyre jusqu’à la rue Médée.
- Enfin, la rue Médée, qui traversait la rue de la Lyre,
montait vers les hauteurs de la casbah, jusqu’ à la rue du Rempart Médée à
hauteur du bas de la rue de la Mer Rouge.
Le passage du trolley provoquant
un ralentissement de la circulation.
C'était la rue des marchands Juifs et Arabes.
- Certains magasins vendaient :
- des parfums d'Orient,
- des tapis,
- des babouches.
- Le passage du trolley provoquait un ralentissement de la circulation.
Place Lavigerie et rue de la Lyre en 1930.
En décembre 2004 :
J'ai retrouvé Jean-Yves Savignet qui
habitait au 3 rue de Lyre.
Nous avons effectue le même parcours :
Maternelles (2 ans) chez
les Sœurs de Saint Vincent de Paul
rue Salustre
et ensuite l'école Lavigerie rue de Bône.
Il m'a adressé une photo de la maternelle où
nous sommes ensembles.
Il figure sur la photo de classe que m'a aimablement adressé
Antoine Bernard.
C'était un de mes copains.
En descendant la rue de la Lyre
en
carriole à cheval.
Pierre Dejean
habitait au 7 rue de Lyre.
Roland Sorrentino
habitait 4 rue boutin
face au coté gauche de la cathedrale
Le marché de la Lyre
Chaque jour,
- Du lundi au vendredi, je contournais le marché de la Lyre pour me rendre rue de Bône.
- Parfois je le contournais par la gauche en empruntant la rue Lucien Borgeaud.
De la rue Lucien Borgeaud,
un escalier à double volée
descendait vers l'Opera et la place Bresson.
- Le plus souvent, en débouchant de la rue de la Lyre,
je passais par la place du même nom en laissant à ma droite la rue Randon, toujours trés animée,
dont les abords étaient surtout habités par des Juifs.
Le Marché de la Lyre Vue coté rue Lucien Borgeaud
Remerciement à Michel Villet.
Aprés avoir passé la rue Randon,
- on rencontrait à droit l' escalier à double volée du boulevard Gambetta montant vers
la rue Rovigo et le boulevard de la Victoire, juste à coté notre rue de Bône.
En face, il y avait la rue Jean de Matha qui aboutissait au 3 rue Rovigo.
Le Marché de la Lyre coté rue de la Lyre et rue Randon.
L’ Alger Turc
- avait la forme d’un riangle dont le sommet était à la casbah et dont la base, sur la mer,
s’appuyait à un front de falaises rocheuses, remplacées par le boulevard de la République.
- Les deux autres côtés du tringle sont sont assez exactement indiqués par ;
- le boulevard de Verdun et le boulevard Gambétta,
larges escaliers avec terre-pleins qui aboutissent :
- le premiere à la mosquée de Sidi Abd Er Rahmane,
derrrière le Lycèe Bugeaud,
- le second au marché de la Lyre, derrrière le théâtre.
Ces escaliers ont été établis sur les fossés des anciens remparts turcs
.
Sur la photo ci-dessous :
- A droite :
- l'escaliers à double volée du Boulevard Gambetta.
- la rue de Bône
- Au fond, la rue Jean de Matha
et un immeuble de la rue Rovigo.
Le marche de la Lyre Place de la Lyre.
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