Les quartiers de la Basse Casbah
Rue Bab-El-Oued
Les rues situées au alentour de cette place ont aussi marqué ma jeunesse.
- La rue Bab-el-oued,
C’était une grande rue, bordée de grandes arcades de chaque coté, elle commençait square de la Régence,
encadrée à droite par l’hôtel de la Régence et à gauche par le magasin de jouets.
- L’ensemble des rues donnant sur l’ancien quartier de la marine à partir de la rue Mahon avaient été murées
au début de la démolition du quartier, seule la rue Jénina se poursuivait sur le trottoir de droite avant de se transformer en impasse..
- Le café du Galia Sport d'Alger, se situait rue cléoparte à l'angle de la rue Mahon.
Moi, j'étais pour A.S.S.E.
- Le passage Parodi,
devenu impasse suite à la démolition du quartier.
C'était notre lieu de rendez-vous, juste en
face du passage du vieux Palais.
- La famille Lopez y habitait,
un des fils jouait au foot avec nous, il avait de temps en temps des
crises d'épilepsie.
Dans les débuts de la démolitions,
- nous jouions sous les arcades de la Trésorerie Générale.
- Puis juste à coté du passage Parodi, un immense terrain recouvert de tuf apres la démolition
des immeubles servait de terrain pour des rencontres, le plus souvent Européens contre Arabes,
des matchs très disputés où personne ne voulait être le vaincu.
La rue de Bab-El-Oued et square de la Régence.
Vers le milieu de la rue Bab-el-oued,
- On croisait la rue Jénina,
qui nous fallez gravir avant de pourvoir rejoindre les escaliers de la rue Socgémah.
- Toujours à l'abrit des arcades, la rue Charlemagne était la suivante.
Dans cette rue en montant, sur la droite, il y avait un marchand de vin juste avant un tout petit bar.
La rue Charlemagne nous conduisait vers la partie basse de la rue socgémah.
Elle se terminait en voûte à hauteur de l’école Primaire juste avant de rejoindre la fin de la rue Bruce.
- Quelques mètres après la rue Charlemagne,
les arcades disparaissaient laissant la place à un immense trottoir qui longeait l’église.
Juste avant la fin des arcades, il y avait un marchand de beignet.
Mais avant de décrire la rue du Professeur Soualah Mohamed (ex rue de la Casbah),
- Nous allons poursuivre notre chemin jusqu'à la rue de la Fonderie qui marquait la fin de
la rue Bab-el-oued et le début de la place Jean Mermoz.
Le Dimanche matin,
- nous allions à Bab-el-oued pour disputer d’interminables parties de Baby-foot dans le café situé
Avenue de la Bouzareah, à l’angle de la rue Cavelier de la Salle.
La boulangerie Monte-carlo en 1935.
- Mais au retour, toujours avant Midi,
parfois on s’arrêtait à la boulangerie pâtisserie de
Monte Carlo, située tout à fin de la
rue Bab-el-oued, à l’angle de la rue de la Fonderie.
- Là, nous achetions des babas imbibés de rhum
et des gâteaux à la crème en forme de poire,
je crois qu’ils étaient de couleur verte.
Madame Anne-Marie AMBROSINI,
qui nous a transmise cette photo, nous précise :
-
La boulangerie Monte-carlo
appartenait à ma grand mère Mme LLAVADOR.
- Etant tellement proche du Lycée Bugeaud,
elle le ravitaillait en cocas.....
- Que de souvenirs et que d'odeurs encore en mémoire ….
mais la chaîne n'est pas rompue
car enfants, petits enfants, neveux et nièces
continuent la tradition des cocas et mounas.
Après la boulangerie,
- pour poursuivre notre chemin sous les arcades, ils nous fallaient éviter les tables du café situé juste à coté.
Le Café sous les arcades de la rue de Bab-El-Oued.
Cette rue de Bab-el-oued,
- c’était le chemin incontournable,
pour le retour de nos soirées cinéma au Majestic avec les copains de mon frère Antoine.
- Toujours le même parcours, toujours le même rituel :
- Aprés la rue de la Fonderie, on laissait notre copain Momo, passage Cougot.
- Momo n’était pas très téméraire,
un soir, après la projection d’un films d’horreur : le Mort vivant.
Nous l’avons comme de coutume accompagné jusqu’à l’entrée de son immeuble.
Il me semble me souvenir que ses escaliers n’étaient pas éclairés,
Momo a commencé à monter les premières marches,
c’est à ce moment là, que nous avons imité les râles du Mort Vivant dans l’entrée de son immeuble,
à notre grande surprise, nous avons vu Momo redescendre et refuser de monter seul dans le noir.
Cela nous a fait bien rire, mais nous avons du l’accompagner jusqu’au palier de sa porte.
La rue de Bab-El-Oued juste avant la rue de Sidi-Ferruch, au fond le passage Cougot.
- Après le passage Cougot, on laissait sur notre droite la rue Félix-casablanca,
puis on attendait que Norbert Desti, passe la porte de sa maison
au 5 rue du Professeur Soualah Mohamed (ex rue de la Casbah), pour poursuivre notre chemin.
- On accompagnait Jean Lopez
Passage Parodi avant de faire demi-tour pour emprunter la rue Jenina gardée par
des Zouaves que nous connaissions à quelques minutes du couvre-feu de minuit.
Mais revenons au environs de la rue du Professeur Soualah Mohamed (ex rue de la Casbah).
A l'angle de la rue de la Casbah
- et de la rue de Bab-el-oued se trouvait l' Eglise dédiée à Notre Dame des Victoires.
- C’est une ancienne mosquée bâtie en 1622 par Ali Bitchnin,
père de Tchelibi, célèbre corsaire barbaresque.
- Quoique moins remarquable que la cathédrale, cette église méritait une visite.
Le coeur de l'église Notre Dame des Victoires.
- C’est intérieurement un quadrilatère de 500 mètres carrés avec des piliers carrés
recevant plusieurs coupoles, dont une principale.
- Extérieurement le monument a conservé de petites boutiques mauresques sur la rue Bab-el-oued,
et une fontaine placée au pied du minaret carré, rasé au niveau de la toiture.
- La belle porte de la seconde entrée placée rue de la casbah était celle de la mosquée Ketchaoua,
elle a été sculptée par Ahmed-ben-Lablabtchi.
La rue Bab-El-Oued, la mosquée Ali Bitchnin, la porte Bab-El-Oued en 1834.
Dans l'immeuble,
- que l’on voit sur la carte postale ci-dessous
habitait un copain de football : Daniel Di Donna.
- Je me souviens qu'un samedi lors d'un match de football (Européen contre Arabe).
Nous avions joué sur le terrain en tuf prés du passage Parodi.
- Je me revois montant les escaliers de l' immeuble où habitait Daniel,
l'appartement était au premier étage, à droite de l'escalier.
- Il y avait Antoine Vinaccio, Lopez, Doudou,
Fernandez et votre seigneur.
- J'ai retrouvé Daniel Di Donna lors de mes premières
recherches sur l'école Lavigerie avec Michel Villet.
La rue de Bab-el-oued et l'église Notre Dame des Victoires,
au fond on appercoit la caserne Pellissier.
La rue de la casbah ou rue du Professeur Soualah Mohamed
- C'était une rue pentue qui montait par pallier jusqu’à hauteur de la rue Cygne,
avant de longer en pente douce le boulevard de Verdun et de terminer sa course
boulevard de la Victoire à quelques pas de la rue des Pythieuses.
La fontaire sur la façade de l'églisse Notre Dame des Victoires.

- Dans sa partie basse, elle débutait à l'angle
de l'église Notre Dame des Victoires.
- La rue de la casbah en 1900.
à droite, la maison qui avance dans la rue était celle où habitait la famille Desti.
Passez la souris pour être sur !!!!
La rue Professeur Soualah Mohamed en 1961
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