Les quartiers de la Basse Casbah
Le club Nautique Algérois.
Du quartier de la Marine,
- deux voies royales pouvez nous mener sur les quais de la Darse.
- A l’intersection
du boulevard Anatole France et du boulevard Amiral Pierre, la rue du commandant l’Herminier,
plus connu sous le nom de rampe de l’Amirauté, nous menez jusqu'à la guérite du fusilier-marin
en faction devant l’entrée de l’Amirauté, mais juste avant de pénétrer dans l’enceinte, un virage
en épingle à cheveux nous entraînait vers les quais qui bordaient la Darse.
- On pouvait également rebrousser chemin,
remonter le boulevard Anatole France, passer devant Le Palais Consulaire, rejoindre la place du cheval
pour emprunter les escaliers majestueux qui descendaient sur le quai du Nord, dépasser le Môle de péche,
puis celui de Lyvois.
- Pour les Algérois motorisés,
la rampe Chasseloup-Laubat les menait directement prés du môle de péche.
- Situé dans l’ancien darse,
bordée à gauche par le môle Lyvois et à droite par la rampe de l’Amirauté,
- Le club Nautique d’Alger avait été crée en 1867.
Le Club Nautique d'alger
Du boulevard Anatole France,
- on avait une vue magnifique sur le club nautique et sur le plan d’eau de la Darse qui abritait
les bateaux du club.
- Dés les beaux jours,
le Club Nautique Algérois attiraient dés le midi, étudiants, étudiantes, ouvriers et jeunes secrétaires,
heureux de plonger dans une eau claire et rafraîchissante.
L' amateur,
- des années 1950, qui, pour la première fois, s'aventure dans l'enceinte d'un club nautique,
parmi les jeunes et les anciens affairés à terre à l'entretien de leurs bateaux, face au plan d'eau où
se balancent des voiliers de toutes dimensions, s'étonne d'un langage pittoresque et riche dont
le sens lui échappe en partie.
- Il lui faudra du temps,
s'il persévère, pour s'y reconnaître dans cet enchevêtrement de cordages, d'agrès, d'espars,
dont chacun a son nom et sa fonction propres et dont aucun n'est superflu.
- Pour celui
qui désire « naviguer » pour la première fois,
le plus sage est d'entreprendre un apprentissage méthodique.
Il faut commencer son initiation par un petit bateau :
- moth dinghie caneton snipe
Savoir nager ou avoir un gilet de sauvetage,
choisir un plan d'eau le mieux abrité possible :
- celui de La Pérouse pour les Algérois était le plan parfait pour les débutant.
Le maniement de la voile
- est simple sur ces esquifs, les mal-adresses des premières heures sont vites corrigées, à moins que
l'on ne soit totalement dépourvu d'un certain « sens du vent » et que l’on ne maîtrise pas la navigation, auquel cas le plus simple est de renoncer.
- On peut aussi se fier à de plus adroits, en se contentant d'un rôle plus modeste que celui de barreur.
- Enfin si vraiment la navigation est une galère,
on se contera de rester accouder au bar du club en compagnie du Gérant M. Aboucaya.
Le Bar du Club Nautique d'alger
à gauche, Jean Aboucaya le fils du gérant et François Caravano
Traverser la baie d’Alger
- est une aventure facile par beau temps qui vous procure une joie intense par le charme qu'elle présente,
elle vous invite à de plus hardies tentatives.
- Lorsque la conduite d'une petite unité
sera plus qu'un jeu pour le fervent de la voile, le choix de ce dernier se portera sur :
Le Bélouga
Le Belouga
est une réussite de la construction navale française.
Ses créateurs :
ont conçu et exécuté un dériveur :
- commode,
- bon marcheur,
- d'un gréement simple,
- grande voile et foc,
- d'un prix relativement abordable.
Mais le propriétaire
- ne tarde généralement pas à acquérir d'autres voiles
et à apporter des modifications ou des additions
aux aménagements intérieurs, pour en augmenter le confort.
- Quelques-uns, dont l'imagination est trop fertile,
procèdent même à des changements plus importants,
qui rendent leur bateau méconnaissable.
Ainsi vivait, - le Club Nautique d’Alger,
au pied de la vielle ville et de la place du gouvernement, témoin de la vitalité de ses habitants avec
toujours en face, le bleu de la mer Méditerranée.
Le Club Nautique d'Alger
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