Alger, C'est en Août 1957, que les hommes du Capitaine Léger , allez porter aux terroristes, des coups mortels. Le 26 Août, vers 10 heures,les hommes de Leger, remontent la rue des Abencérages, à hauteur d'un café maure, ils remarquent un jeune homme qui s'enfuit, la poursuite s'organise, le fugitif est rapidement arrêté. La prise est importante, c'était le chef des groupes de choc. Rapidement fouillé, on découvre une lettre frappée, du cachet FLN et adressée à Kamel, adjoint de Yacef Saadi. Le jeune homme indique qu'il doit déposer sa lette dans une crèmerie de la rue de la Grenade. Le Capitane Leger, demande à Surcouf, Alilou, Farés, Khouas et Dédé d'aller faire un tour dans l'appartement. C'est le début de l'affaire de l'Impasse Saint Vincent-de-Paul.

Le 21 de la rue Emile-Maupas

P.C. du Chef du G.R.E.

Le 21 Rue Emile Maupas.

C'est en Août 1957,
que les hommes du Capitaine Léger , allez porter aux terroristes, des coups mortels.

Le 26 Août, vers 10 heures,
les hommes de Leger, remontent la rue des Abencérages, à hauteur d'un café maure,
ils remarquent un jeune homme qui s'enfuit, la poursuite s'organise, le fugitif est rapidement arrêté.

La prise est importante, c'était le chef des groupes de choc.

Surcouf et le Capitain Sirvent
dans une rue de la casbah.

Rapidement fouillé, on découvre une lettre frappée,
du cachet FLN et adressée à Rhamel, adjoint de Yacef Saadi.

Le jeune homme indique qu'il doit déposer
sa lette dans une crèmerie de la rue de la Grenade.

Rapidement,
les hommes de Leger, redescendent la rue des Abencérages,
pour rejoindre la rue Marengo, puis la rue Randon.

Là, une partie des hommes remonte la rue de la Porte Neuve,
en direction du bas de la rue de la Grenade, les autres,
continuent leur chemin rue Randon, pour atteindre la rue Médée,
qu’ils remontent, ainsi les deux groupes peuvent surveiller les tenant et aboutissant de la rue de la Grenade.
Ils surveillent attentivement la minuscule crèmerie.

Vers midi, un homme de taille moyenne,
s'encadre dans l'entrée de la crèmerie, il repart sans rien acheter.
Il descend la rue de la Grenade.

Aussitôt, deux hommes de Leger l'encadrent,
Surcouf pointe sur sa hanche un pistolet et de sa voix douce,
il lui conseille de continuer tranquillement sa marche vers
le Palais Clin, PC du Capitaine Sirvent.

Là, les Zouaves trouvent sur lui, un courrier destiné à Kamel.

L'homme demeure,
au 5 impasse Saint-Vincent-de-Paul, au 3° étage.

Le Capitane Leger,
demande à Surcouf, Alilou, Farés, Khouas et Dédé d'aller faire un tour dans l'appartement.

C'est le début de l'affaire de l'Impasse Saint Vincent-de-Paul.....

La rue du Soudan avec à droite le dispensaire Saint Vincent de Paul, situé rue Sallustre.

Les hommes de Leger,
montent lentement, les escaliers de la rue Mahon, pour rejoindre la Place Lavigerie,
il emprunte la petite rue Ozanam, puis la fin de la rue du Soudan, tourne à droite, dans la rue Sallustre.

Ils sont maintenant,
devant l’ impasse de la rue Saint Vincent de Paul, dans le prolongement de la rue du même nom.

Au fond de l'impasse, l'entrée de la vielle maison, ils poussent la porte de bois,
incrustée de gros clous, le couloir sombre mène au patio, ils montent les marches en bois.

Surcouf est en tête avec son MAT-49, Saïdou Saïd dit Dédé, ferme la marche.

Les Berets Verts dans la casbah

Sourcouf compte les étages,
ils passent devant le palier du deuxième et s'engage
dans la partie de l'escalier qui mène au troisième,
mais, en réalité, il débouche sur la terrasse.

Les hommes de Leger n'ont pas le temps de s'étonner,
de ne pas trouver de troisième étage, une rafale de PM,
déchire le silence de l'escalier.

Mourad, de son vrai nom Debih Chérif, et Rhamel,
surpris, par l'arrivée de Sourcouf, ont ouvert le feu.

Le Capitaine Leger arrive, accompagné par deux zouaves.
il est 13 heures.

Pendant le laps de temps, où les hommes de Leger,
remontaient vers l'impasse Saint Vincent de Paul,
le capitaine Leger, apprenait par le prisonnier,
que le 5 impasse Saint Vincent de Paul, était
la cache de Mourad et Rhamel.

Il donne l' alerte,
et fonce avec deux zouaves vers l'impasse.

Les Paras de Chabanne, arrivent dans la foulée.

Le Colonel Lenoir,
du 3° RPC arrivera quelques minutes plus tard.

Ce n’est pas la première fois que les hommes de Bigeard, traquaient Rhamel et Mourad,
les deux adjoints de Yacef Saädi, avaient échappé de justesse par deux fois, en passant par des caches,
qui communiquaient dans d’autres rues.

Mais cette fois, pas de cache miraculeuse…

Deux heures après les premiers coups de feu,
le destin des deux adjoints de Yacef, est définitivement scellé par les paras.

Quelques jours après la mort des deux adjoints de Yacef,
le Capitaine Leger participait à une réunion sur la ou les boites aux lettres de Yacef Saädi.

Alger Scène de la vie quotidienne en 1957.

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