La conquête de l'Algérie en 1830
La conquête 1841 - 1850 (suite).
Le Siège de Zaatcha :
du 7 Octobre au le 26 novembre 1849.
En France : - la disparition de la monarchie parlementaire en Février 1848,
- la période trés trouble qui lui succède pendant des mois intriguent les Arabes.
En Algérie:
- les incertitudes du Gouvernement Général n'échappent pas à l'attention des Arabes
- 5 gouverneurs nommés en sept mois.
- La conclusion est simple:
- Puisque les Français n'arrivent pas à se gouverner eux-mêmes,
- ils sont incapables de gouverner l' Algérie.
- Le moment est donc venu de les jeter à la mer.
Un soulèvement n'est pas à exclure.
Le Général Saint Arnaud écrit a son frère :
« l'Algérie est comme la France, elle craque avant de s'ouvrir...
Sera-t-on donc obligé d'y renvoyer Bugeaud, si l'on ne veut pas être chassés ? »
Pendant que le général Herbillon était occupé dans le nord de
sa province, il se passait dans le Sud des événements qui amenèrent
un des plus sanglants épisodes de cette conquête.
La guerre sainte se respire dans l'air.
Dans les ZIBAN :
- Groupe d'oasis dont BISKRA est le centre et chef-lieu,
- des indigènes connus sous le nom de biskris font de nombreux aller-retour à Alger
pour vendre leurs dattes.
- Porteurs de nouvelles, (médias de l'époque), les informations vont bon train.
- Après le départ de leur sultan (le roi Louis-Philippe) les Français se déchirent.
- L'armée doit abandonner l'Afrique pour rentrer en France
- Bref, les Biskris portent la bonne nouvelle.
- Elle revue et amplifiée par l'imagination orientale fertile.
Quoiqu’en
général les habitants des Ziban n’eussent pas à se plaindre de
l’administration française, une nouvelle répartition de l’impôt sur
les dattiers ayant froissé quelques intérêts privés.
Biskra :
son Oasis et ses curieuses contructions de boue séchée.
Un certain Bou-Zian, :
- Habitant de l’oasis de Zaatcha,
- Ancien cheik d’ Abd-el-Kader,
- fanatique à l'extrême,
- se disant " Inspiré de Dieu "
- et prétendant avoir reçu du prophète la mission d'expulser les infidèles de cette terre d 'Islam.
- Il enflamme toute la population et celle des alentours
Un jeune officier lieutenant aux affaires arabes :
M. Seroka, qui se trouvait sur les lieux, décida d'enlever Bou-Zian au milieu des siens.
Ayant pénétré dans Zaatcha avec quelques spahis, il interpelle le " chérif " et lui donne l'ordre de le suivre.
Ce dernier feint d'obéir :
- mais dès les premiers pas, il brise son chapelet et se met à ramasser les grains
non sans avoir murmuré quelques mots à l'un des siens.
- Impatient M. Seroka fait jeter l'agitateur sur un mulet.
- Ils arrivent à la porte du ksar, celle-ci se ferme.
- Toute la population court aux armes.
L'officier français et ses spahis ont toutes les peines du monde, à travers les coups de fusil à enfoncer la porte et à s'échapper dans la campagne.
- Leurs chevaux et Bou-Zian restent entre les mains des habitants.
- Une heure après, la Guerre Sainte est proclamée solennellement du haut de la mosquée et toutes les oasis du Zab-Dahraoui se mettent en état d'insurrection.
Le colonel Carbuccia, commandant la subdivision de Batna, d’où dépendent les Ziban, était alors dans l’Hodna, où l’avait appelé une révolte de la tribu des Oulad-Chenoun qu’il venait de comprimer.
Il se porta aussitôt sur Zaatcha pour étouffer suivant son principe cette insurrection.
- Il attaqua le 16 juillet 1849.
- Il forme deux colonnes de 450 hommes chacune.
- le 3ème bataillon d'Afrique
- le 2ème bataillon du 2ème étranger.
- Les colonnes s'engagent dans les jardins, délimités par des petits murs, qui entourent les ksours dans les oasis et forment un inextricable dédale.
- La fusillade est terrible, les indigènes reculent.
- Arrivés devant Zaatcha les Français rencontrent une muraille bastionnée, crénelée,
précédée d'un fossé de 7 mètres de large et de 1 à 3 mètres de profondeur rempli d'eau.
- Dans les Ziban et tout le long de l'oued Djedi, la nappe souterraine est à 2 mètres
de profondeur environ, ce qui explique que le fossé soit toujours plein d'eau.
- Le colonel Carbuccia est surpris par la topographie du terrain et la résistance qui lui est opposée au milieu d'une végétation dense, et des murets qu'il faut prendre un à un après avoir délogé les tireurs.
- Le colonel Carbuccia se retire.
- Les pertes sont lourdes,
Il y a déjà 32 morts et de nombreux blessés, achevés à l'arme blanche par Bou-Zian et ses hommes.
- Il rentra à Batna.
L’affaire était devenue assez importante pour nécessiter l’action directe
du général commandant la province, dont elle hâta le retour à Constantine.
Cependant, à cause des grandes chaleurs qui régnaient
et du besoin qu’avaient les troupes de quelques semaines de repos,
le général Herbillon ne se dirigea sur Zaatcha que dans le mois d’octobre 1849.
D’ailleurs il avait dû, pour la sûreté de la province, attendre
des renforts qui lui avaient été envoyés d’Alger.
Le pays était en effet dans une très grande agitation depuis l’échec éprouvé par le colonel
Carbuccia.
L’Aurès était en partie soulevé :
- Un personnage influent des Aures,
Si-Abd-el-Afit, marabout de Khenga Sidi Nadji s’était mis en marche pour conduire des secours à Zaatcha.
- Cette entreprise tourna du reste à notre avantage.
- Le 17 septembre 1849, Si-Abd-el-Afit,
audacieusement attaqué près de Sériana par le commandant de Saint-Germain, qui commandait à Biskara, fut complètement battu et repoussé dans ses montagnes.
- Malheureusement cette victoite coûta la vie au commandant de Saint-Germain.
Vingt jours après, le 7 octobre, le général Herbillon se
présentait devant Zaatcha avec un peu plus
de 4.000 hommes.
Il établit son camp au nord de l'oasis sur les dernières pentes d'un contrefort du Tell.
L’oasis de Zaatcha est, comme toutes celles du Sahara :
- Elle n'a qu'un seul ksar,
- la forêt de palmiers qui l'entoure ne laisse même pas découvrir le minaret de la mosquée,
un dédale de sentiers étroits et tortueux, bordés par les clôtures des jardins
et des vergers extrêmement fourrés et coupés de canaux d’irrigation, forment autour de la ville une large ceinture.
- Une Zaouia se trouve également à quelques centaines de mètres, elle forme un ouvrage avancé et comprend :
- une mosquée,
- quelques maisons,
- un marabout,
- une école coranique,
- une salle de prière et de repos pour les gens de passage.
- La ville est pourvue d’un mur d’enceinte crénelé à différentes hauteurs de manière à obtenir deux à trois étages de feux et entourée d’un fossé profond et plein d’eau.
- L' enceinte est remarquablement solide car les maisons s'y adossent presque toutes, de sorte que les habitants peuvent se battre sans sortir de chez eux.
Une seule porte permet l'entrée dans le ksar, elle est défendue par une haute tour à quatre étages de feux.
Le Colonel Carbuccia doit enlever la zaouia et les maisons attenantes au milieu desquelles se trouve une fontaine, indispensable au camp.
- La colonne est composée de quelques compagnies :
- du 3ème bataillon d'Afrique,
- du 2ème étranger
- du 5ème des chasseurs à pied.
La Zaouia est prise.
- Malheureusement, les chasseurs encouragés par leur succès se jettent dans les jardins à
la poursuite des Arabes, franchissant les premiers murs.
- les défenseurs de la ville viennent au secours des fuyards.
- Derrière chaque palmier, chaque mur se trouve un tireur redoutable.
- Les chasseurs du 5ème sont contraints à une retraite désastreuse.
- Les femmes de Zaatcha se joignent aux combattants, excitant leur courage par des cris affreux.
« Ceux-là seuls qui ont vu au combat ces ardentes et redoutables filles du désert peuvent s'en faire une idée »
dira le Capitaine des Zouaves E.Perret.
- Les femmes tiennent toutes un couteau à la main dont elles se servent pour achever les blessés français que la fureur de la lutte ne permet pas d'enlever.
- Deux compagnies de réserve dégagent le bataillon en difficulté.
Cette triste affaire coûte aux chasseurs : 20 morts et 80 blessés.
L'adjudant Davout est l'un de ceux qui restent entre les mains de l'ennemi.
Les cadavres et tous les prisonniers sont affreusement mutilés.
Tous les corps sont attachés par les femmes à des palmiers alors que quelques blessés respirent encore.
- Le 8 Octobre au matin :
on installe une batterie de brèche contre la place, la batterie ouvre le feu à travers un épais rideau de palmiers contre le saillant Nord-Est du Ksar.
Le colonel Petit est tué à l'installation de la seconde batterie.
- Le 13 Octobre ;
les troupes s'installent dans les premiers jardins et percent les nombreux murs.
Les défenseurs se jettent avec des cris féroces sur les travaux pour les détruire.
Le siège prend un caractère d'animosité extraordinaire.
- le 20 Octobre :
malgré l'imperfection des travaux du génie, deux brèches sont à peu près praticables :
- Celle de gauche doit être enlevée par les compagnies d'élite de la Légion étrangère.
- Celle de droite par un bataillon du 43ème de ligne.
- Les tirailleurs du Commandant Bourbaki doivent occuper les jardins à gauche
des colonnes d'assaut pour les empêcher d'être contournées.
- La Légion étrangère sort de la tranchée, franchit le fossé, enlève la brèche et s'établit sur les terrasses des maisons adossées au rempart. Mais les maisons minées d'avance sautent, ensevelissant une quantité de soldats, les survivants sont décimés par l'ennemi invisible qui tire par les mille créneaux, reculent dans la tranchée.
- Le 43ème se fait écraser, la descente du fossé, mal conçue par le Génie, provoque le renversement de la charrette servant de bouclier mobile. Les hommes à découvert subissent des pertes et reculent dans le fossé.
Le commandant Guyot est tué.
Tous les blessés tombés dans le fossé se noient, l'eau devient rouge de leur sang.
Le 43ème se retire emportant ses morts : 6 officiers et 30 soldats ainsi que 90 blessés.
- Des indigènes armés en provenance de Lichana et de Tolga venus pour renforcer les assiéges de Zaatcha sont repoussés par les tirailleurs et la cavalerie du Commandant Bourbaki.
Après le malheureux assaut du 20 octobre, il faut reprendre les travaux de siège qui s'avèrent bien difficiles.
- Deux officiers du Génie sur six sont vivants mais harassés.
- Les Sapeurs sont exténués.
Ils ne se reposent que deux heures par jour dans la tranchée.
Les tirs de l'ennemi font des vides cruels dans leurs rangs.
- Le soleil, le sirocco, le manque d'eau, le sable fin incommodent les soldats et sèchent les bêtes sur pieds.
Les biscuits sont moisis et pleins de vers.
Cependant, dans ces conditions atroces, personne ne se plaint.
En moins d'un mois, 600 soldats ont succombé devant Zaatcha et Biskra regorge de blessés et de malades.
Devant le nombre de morts et de blessés, le Général Herbillon va prendre des dispositions permettant à ses hommes de travailler avec le moindre risque pour approcher du ksar.
- Il ordonne l'abattage de tous les palmiers et de la végétation des jardins qui gênent
la défense et la précision du tir.
- Furieux, les Arabes engagent des luttes acharnées dans les jardins.
Malgré les sorties des assiégés, dont l'une fut marquée par le massacre de 11 blessés
que les femmes achevèrent au couteau, la coupe des palmiers continua sans interruption.
- Le 30 Octobre :
La cavalerie balaie l'ennemi entre Farfar et Tolga.
- Le 31 Octobre :
Vers Tolga le Général est attaqué par 6 000 hommes dont 700 à 800 cavaliers qui
laissent 150 morts sur le terrain.
- Le 8 Novembre :
le colonel Canrobert arrive en provenance d' Aumale avec deux bataillons de zouaves porteurs du choléra.
- Ils ont déja perdu 80 soldats, le choléra fait beaucoup plus de morts dans l'armée française que le feu de l'ennemi (30 à 40 par jour).
- Hommes et bêtes confinés dans l'espace réduit du camp augmentent l'intensité du fléau.
- Le 16 novembre :
le Général Herbillon organise une colonne pour marcher contre les nomades massés sur ses arrières.
Après une marche de nuit, il tombe au milieu des Arabes dont le camp est placé entre l'oasis d'Our'lal et le lit desséché de l'oued Djedi.
Les zouaves de Canrobert s'emparent rapidement du village de tentes et de nombreux troupeaux à la grande joie de nos soldats qui voient la fin des privations.
Le premier succès de cette campagne jusque-là malheureuse, reçoit l'ovation générale du camp.
Bilan de l'opération :
- 150 nomades tués.
- 1.800 chameaux et 15 000 moutons razziés.
Les lenteurs du siège avaient diminué notre prestige auprès des indigènes, l'affaire d'Our'lal le rétablit.
- Le 24 novembre :
On réussit à élever une batterie de 12 dont le feu détruit le faîte des maisons dominant les brèches.
- Les Arabes retranchés ne daignent pas répondre à la dernière sommation du général.
- Une troisième brèche est préparée à la hâte, on comble le fossé avec des prolonges et des charrettes.
- Le choléra sévit avec fureur du côté des Arabes, mais leurs fanatismes supportent avec indifférence toutes ces horreurs. Cependant, sentant le péril, ils se lancent dans une dernière tentative.
Au moment de la relève des gardes dans les tranchées, ils s'y précipitent, prennent quelques chasseurs et les décapitent. Une compagnie de Chasseurs, charge à la baionnette et balaie la tranchée.
- Une autre vague constituée uniquement de femmes se rue sur la tranchée de droite entraînant avec elles tout ce qu'il y a de plus résolu et fanatique.
Les Chasseurs du 8eme bataillon conduits par le commandant Levassor-Sorval reçoivent cette légion de furies par un feu roulant... une mêlée corps à corps s'ensuit avec les Chasseurs qui doivent jouer de la baïonnette sans miséricorde. La violence de l'attaque est telle qu'il faut demander en renfort les tirailleurs du commandant Bourbaki.
Assaillants et assaillantes se replient sur Zaatcha avec des pertes cruelles.
- Le 25 novembre :
La brèche est ouverte sur trois points et les fossés comblés.
Après reunion de l 'état major, trois colonnes sont prévues pour l'attaque.
Elles sont aux ordres respectifs :
- du colonel Canrobert :
La colonne est destinée à l'attaque de la brèche de droite, la plus défendue,
elle se compose de :
- Deux bataillons de zouaves
- du 5ème bataillon de Chasseurs à pied
- de 100 grenadiers et voltigeurs du 16ème de ligne.
- du colonel Barral :
La colonne doit attaquer la brèche où avait échoué le 43ème de ligne.
elle est formée du :
- 8ème bataillon de chasseurs à pied
- d'un bataillon du 38ème
- de 100 zouaves
- du colonel Lourmel :
La colonne doit attaquer la nouvelle brèche.
elle comprend
- Deux bataillons du 8ème de ligne
- un bataillon du 43ème qui veut prendre sa revanche.
Elles doivent simultanément donner l'assaut pendant que les tirailleurs du commandant Bourbaki font diversion et investissent le périmètre de l'oasis avec la cavalerie pour éviter les infiltrations et intercepter toute communication de la place avec le dehors.
- Le 26 Novembre 1849 :
à 7 heures du matin, tambours et clairons sonnent le pas de charge.
- En moins d'une demi heure, les rues et les terrasses sont entièrement occupées, reste à donner l'assaut aux maisons remplies d'Arabes désespérés et décidés à mourir les armes à la main.
- Maîtres des terrasses, les soldats cherchent à descendre à l'intérieur, mais, il est impossible de passer devant les meurtrières aménagées.
- Les soldats enfoncent les portes des maisons et pénètrent à l'intérieur. Les premiers sont tués, d'autres arrivent; s'ensuit un véritable carnage.
Les ennemis sont poursuivis dans les caves où le combat continue avec rage, au corps à corps.
- Assaut aussi sanglant et meurtrier que celui de Constantine en 1837.
- Sur les autres points du ksar, les sacs à poudre font leur œuvre, les explosions renversent les murs sur les défenseurs enfouis et ceux qui ne sont pas écrasés périssent étouffés dans les caves où ils ont cherché leur dernier refuge.
- Pas un Arabe n'échappe à l'extermination. Ceux qui peuvent, en bien petit nombre,
tentent de gagner la campagne, ils tombent sous les coups des turcos du Commandant Bourbaki.
A midi tout est fini ...
Il ne reste que les vainqueurs et des ruines.
A la tombée de la nuit on fait sauter les mosquées et la zaouia.
C'est le commandant Lavarande avec les hommes du 2ème zouave qui apprèhendent Bou-Zian,
ses deux fils et le mulâtre Hadj Moussa avec leur famille.
Le Commandant Lavarande informe le Général qu'il détient Bou-Zian et attend ses ordres.
" FAITES-LE TUER ", dit le Général.
Le Commandant fait mettre Bou-Zian contre un mur pendant que quatre zouaves apprêtent leurs armes.
Les quatre zouaves tirent, Bou-Zian tombe foudroyé.
Un de ses fils et Hadj Moussa subiront le même sort.
On coupera la tête de Bou-Zian pour apporter le sanglant trophée au Général Herbillon.
Le colonel Canrobert, épuisé, s'allonge dans sa tente sur le sable.
A son réveil, trois têtes coupées par les zouaves indigènes l'attendent sur un faisceau de baïonnettes.
- Celles de Bou-Zian, de son fils et de Hadj Moussa.
Le Colonel Canrobert fait enlever ces sanglants trophées qui sera néanmoins exposé au marché de Biskra
pour détruire la renommée d'invulnérabilité que s'était faite le marabout.
Epilogue :
-
La terrible leçon de Zaatcha ne fut pas perdue, l'insurrection générale tomba subitement.
-
Le choléra acheva l'œuvre de la guerre.
Le fléau porta la désolation au milieu des tribus nomades.
Certaines oasis perdirent jusqu'aux 3/4 de leurs habitants dans cette épidémie catastrophique.
- Zaatcha ne sera jamais reconstruit, seule une plaque sur la route Biskra Tolga indique :
" Zaatcha 1849 ".
- Pendant ce long siège de 52 jours, Nous avons perdu :
- - 1500 hommes
- - 30 officiers
- - 600 morts du choléra
- Les zouaves, arrivés les derniers, ont 300 des leurs atteints (1/4 effectif)
- Côté ennemi :
- - dans Zaatcha : 800 morts
- - sous les décombres 600 morts
- Il faut ajouter à ces chiffres :
- - les morts du choléra
- - les morts évacués au fur et à mesure
- - les morts pour le Djihad :
- Seriana 200,
- Ourlal 150,
- Tolga 150.
Lexique :
- Pour construire l'enceinte, les Arabes avaient creusé un fossé.
Les matériaux du terrassement avaient servi à l'édification de la forteresse,
l'eau avait rempli le fossé, ce qui en faisait une fortification digne de Vauban.
- Cheikh :
chef de tribu et maître spirituel chez les musulmans.
- Cherif :
Prince musulman descendant de Mahomet par Ali et Fatima.
Ali étant le gendre de Mahomet, le 4ème calife.
- Calife :
titre adopté après la mort de Mahomet.
- Marabout :
koubba élevée sur la tombe d'un mystique musulman.
- Zaouia :
établissement religieux musulman :
mosquée, centre d'enseignement religieux et halte pour pèlerins et étudiants.
- Ziban :
pluriel de Zab (oasis en berbère) se composent de quatre groupes d'oasis:
- le Zab el-Biskra, oasis de Biskra ;
- Le Zab Chergui (Zab oriental) ;
- Le Zab Guebli (Zab méridional);
- Le Zab Dahraoui (Zab septentrional).
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