Le débarquement allié en Afrique du nord française
le 8 Novembre 1942.
Epilogue
L'Opération Torch est terminée.
- La politique reprend le dessus.
- L'ordre de cessez-le-feu est transmis au Maroc.
Le 11 Novembre 1942.
- Le général Noguès,
résident général se rend à Fédala,
en fin de matinée pour rencontrer le général Patton.
A l'hôtel Miramar, s'ouvre la conférence qui
mettra fin aux combats au Maroc.
- Le général Noguès précise bien que,
comme à Alger, les Américains ne toucheront pas à
l'armature politique et administrative du pays.
- Dans le procès-verbal,
on relève cette phrase significative du résident général :
« La France nord-africaine,
actuellement isolée, reste la France du maréchal Pétain, qui a donné mission à l'amiral Darlan,
son délégué, de commander l'A.F.N. politiquement.
Il reprend le commandement du général Weygand. »
Le général Patton et le général Nogués à Fédala.
De Gaulle- a été mis au courant du débarquement dans la nuit du 7 au 8 par
le colonel Billotte.
- Sa première réaction est la colère,
mais bientôt, il se reprend, il rencontre Churchill et Eden le 8 Novembre et
leur déclare :
« Pour moi, il ne s'agit que de faire l'unité.
. . . . . . . .
Si, par exemple, Darlan devait régner sur l'Afrique du
Nord, il n'y aurait pas d'accord possible. »
- Il comprend parfaitement qu'il a été systématiquement écarté de l'opération par les Américains.
Il ne manque pas de le souligner à Churchill.
Le 17 Novembre 1942,- Le président Roosevelt assure que la solution Darlan n’est qu’un « expédient provisoire ».
Que chuchotent-ils ? les deux vieux amis.
ils se retrouve sur le premier sol libéré à Casablanca en ce 15 janvier 1943..
L’expédient provisoire- prendra fin le 24 décembre 1942,
dans l’après-midi, quand, un des « conjurés du 8 novembre », Bonnier de la Chapelle,
un étudiant de 20 ans, abattra l’Amiral Darlan à coup de revolver au Palais d’Eté.
- Les circonstances exactes de l’attentat n’ont jamais été complètement éclaircies.
Qui a armé le bras de Bonnier de la Chapelle ?
Les avis divergent, la vérité ne sera sans doute jamais officiellement établie.
Chronologie des événements :
- Arrêté sur le champ, il est interrogé le soir même par deux policiers.
Il déclara avoir agi seul, et ne parut pas s’inquiéter de la suite des évènements.
- Le 25 décembre 1942,
au matin, un capitaine, juge d'instruction, boucla en moins d'une heure l'instruction.
Après une déclaration de Bonnier affirmant qu'il avait agi seul.
Ce juge, peu curieux, signa une ordonnance de renvoi au tribunal militaire d'Alger.
- La cour martiale siégea le soir même.
Dépourvue elle aussi de curiosité, rejeta les demandes de supplément d'enquête.
La procédure se déroula en moins d'un quart d'heure, et le tribunal le condamna à mort.
- Un recours en grâce, dont le pourvoi était suspensif, fut alors immédiatement présenté.
- Le général Noguès,
doyen du Conseil impérial, rejeta immédiatement et en pleine nuit, le recours en grâce.
- Le général Giraud,
refusa de différer l'exécution, et donna l'ordre de le fusiller dès le 26 décembre au matin, à 7 h 30.
- Dans la nuit,
Bonnier de la Chapelle alarmé par sa condamnation, avait demandé à parler à nouveau à un policier.
Ce fut le commissaire Garidacci qui vint l’entendre ! ! !
- Le 26 décembre 1942 à 7 h 30,
Bonnier de la Chapelle est exécuté à Hussein Dey, au carré dit « des fusillés ».
- Il fut réhabilité
par un arrêt de la Chambre des Révisions de la Cour d’Appel d’Alger, du 21 décembre 1945.
Ce même jour, - Le Général Giraud
prit immédiatement la place de Darlan, avec le titre de commandant en chef civil et militaire.
Pour conclure- cette longue histoire de l’Opération Torch du 8 Novembre 1942.
- Nous resterons sur cette photo
du général Patton arrivant à Casablanca dans les jours
qui suivent le débarquement.
- Cette date du 8 Novembre 1942,
donnera son nom à une magnifique avenue qui partait de la place du gouvernement et
aboutissait au bout du boulevard Amiral Pierre à hauteur de la place Jean Mermoz.
Le général Patton arrive à l'état-major de la
division à Casablanca.
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