Le Massacre du 26 Mars 1962 rue d' Isly
A-t-on tiré des immeubles ?
A-t-on tiré des immeubles ?
Dans son livre souvenirs,
- le haut commissaire Christian Fouchet, s’exprime d’une maniere qui retient l’attention.
- Voici ce qu’il dit, à propos du Lundi 26 mars 1962 :
« De tout ce que je sais, il reste la conviction,
que les premiers coups de feu furent tirés d’un toit par un provocateur.
Mais personne, ne le prouvera jamais ».
- Cette phase n’a qu’une signification :
- Le haut commissaire en Algérie,
l’homme qui avait le plus de pouvoir
et disposait de toutes les informations,
n’a jamais eu la preuve que le ou les tireurs étaient des commandos de l’O.A.S.
En bleue = Avenue Pasteur En rouge = Rue de Chanzy En jaune = Rue Changarnier
Les officiers, - ayant commandé le service d’ordre, comme les troupiers interrogés sont très affirmatifs :
- On leur a tiré dessus dans :
- Avenue Pasteur,
- rue Alfred Lelluch,
- boulevard Bugeaud,
- rue d’Isly,
- rue Richelieu,
- au carrefour de l’Agha,
- etc.
- Le général Goubard affirme, qu'il y avait 13 FM.
- Mais aucun, ne dit avoir vu les impacts de ses tirs, sauf :
- Le Lieutenant Ouchene.
- Le Lieutenant Saint Gall de Pons
et ses troupiers postés boulevard Bugeaud à l’angle de la rue de Chanzy.
- Un témoin,
postier métropolitain, qui fut blessé dans la rue d’Isly, à hauteur de la rue de Chanzy.
La foule sur le premier barrage de la rue d'Isly.
Les soldats n’ont-ils pas été trompés par l’écho ?
- Un témoin,
- une dame se trouvant très avancé dans la rue d’Isly, loin des barrage et donc
de la fusillade
se mit à courir en entendant les rafales vers la Grande Poste.
Trompée par l’écho.
On ne peut pas imager une récusation de tous ses témoignages.
- Il n’en reste pas moins que le dossier officiel présente des aspects contestables.
- Ainsi la plupart des emplacements de tir indiqué dans le rapport Garat
n'ont pas été localisés de manier formel.
- Les photographies de ce rapport,
reprises par tout le monde, même par Yves Courriére , dans la revue Historia,
sont des photographies d’immeubles, portant un cercle rouge autour d’une fenêtre,
avec la légende : FM OAS.
- Sans trace d’impact sur la façade,
- ni de vitres brisées !!!!
- Ces photographies ne sont pas des preuves.
Les manifestants sous les balles des tirailleurs du 4ème R.T.
Donc d’après le général Goubard , il y aura eu 13 FM OAS.
- Comment peut on expliquer que les officiers et les troupiers n’est eu que dix blessés légers.
- Le simple visionnage des documents tournés ce jour là,
par les différentes chaînes de télévision Belge, américaine,
anglaise et Française, montre un Alger
- verrouillé,
- quadrillé de toute part,
- des barrages de CRS et de Gardes mobiles,
- et surtout la troupe sur certains toits.
Mais ne récuse–on pas tous les témoignages,
- car par mis tous ceux qui ont déposer lors du procès du petit Clamart, en 1963,
des témoignages semblent apporter quelques informations intéressantes.
- Les témoignages sur le FM de la rue Alfred Lelluch semblent nettement plus crédibles.
Témoignage du Lieutenant Ouchene.
- Il commandait le premier barrage au début de la d’Isly, ainsi que celui à l'angle de la rue de chanzy.
« A ce moment-là,
aucune arme ne paraissait parmi les gens qui comptaient dans leurs rangs des femmes et des jeunes filles.
Je leur ai fait part des ordres formels reçus et que j’étais dans
l’impossibilité de les laisser passer.
Les manifestants se rapprochèrent et soudain bousculèrent mes hommes et
passèrent, ils était environ 200,
au passage une femme m’embrassa, tandis que d’autres civils au contraire, nous insultaient. »
Le lieutenant se poste entre les deux barrages.
Alger rue de Chanzy, le 26 mars 1962
« Le deuxième barrage des tirailleurs, se situé
rue d’Isly, juste au coin de la rue de Chanzy.
J’entendis le claquement d’une rafale.
Je précise, que les manifestants se trouvaient
alors, poitrine contre poitrine avec mes hommes,
tandis que derrière nous, les 200 manifestants,
qui avaient franchi notre barrage se situaient,
à hauteur de la rue Chanzy.
Dès que j’ai vu et entendu cette rafale,
j’ai bondi à mon poste radio, situé à un mètre
de moi, sur ma droite, durand ce bond,
j’ai vu tomber deux civils à un mètre devant moi,
dont un touché à la tête
En même temps, j’ai entendu une rafale,
dont je ne peux préciser l’origine.
Mais je suis formel, les deux victimes,
dont je vous ai parlé, ont été touchées
par la première rafale.
Au bruit, il s’agissait d’un F.M.
Je précise, qu’il était situé pratiquement,
à hauteur du barrage de la rue de Chanzy. »
Note : - Sur la photo de la rue de Chanzy,
au fond, et à gauche, on voit une fenêtre et le toit de la caserne Charron.
Derrière la caserne, un immeuble bordée par la rue Changarnier, et la rue du Maréchal Soult.
Le Lieutenant Ouchene, a été le bouc émissaire de ce massacre.
- pour nous, il a été pendant longtemps, celui qui avait déclenché la tuerie.
- Aujourd’hui, il est prouvé, qu'il était totalement innocent.
Le Lieutenant Ouchene
Suite des témoignages du 26 mars 1962 .... sur la page suivante.
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