La Casbah d'Alger.
La rue de la Casbah.
Je connaissais cette grande rue
- qui partait de la rue Bab-el-oued, aux pieds de l’église Notre Dame des Victoires,
montait par palier en ligne droite vers les hauteurs d' Alger la blanche.
- Puis brusquement après avoir couper la rue Ben Chened,
elle bifurquait complètement à gauche à hauteur de la rue du Diable pour être presque
parallèle au boulevard de Verdun et à la rue des Maugrebins.
- Elle terminait son ascension boulevard de la Victoire à quelques pas de la Place d'Estrées.
- Elle portait le nom de Professeur Soualah Mohamed dans sa partie basse et
redevenait rue de la Casbah après avoir coupé la rue Ben Cheneb.
- Cette rue très large dans sa partie basse,
se rétrécissait au fur et à mesure que je montais vers le boulevard de la Victoire.
- Cette rue a été immortalisée par le peintre Addison Thomas MILLARD (1860-1913).
Rue de la Casbah d'Alger
par
Addison Thomas MILLARD (1860-1913).
Le début de la rue de la Casbah.
- Au premier plan le fond de l’église
Notre Dame des Victoires,
- Au fond les arcades la rue Bab-El-Oued.
A partir de son entrée par la rue Bab-El-Oued,
- le voyageur devra franchir 497 degrés ayant,
terme moyen, 1 mètre de pente, avant
de pouvoir atteindre la citadelle.
- Il est assez curieux de voir les ânes et
les mulets gravir ces degrés.
- Tout au long de cette ascension,
rien de fort intéressant, si ce n'est une mosquée
et beaucoup de cafés arabes.
- Les premières maisons du bas de la rue de la casbah, ont été contruites pendant la présence Française.
- Souvent les anciens murs des maisons mauresques
étaient percés pour créer des fenêtres et donner
de la clarté dans les pièces.
- La maison légérement de biais qui réduit la rue était
la Maison de la Famille Desti.
- Lors de la construction des rues :
Bruce,
Jénina,
Socgémah
une partie des vielles maisons se situant sur la gauche
en montant ont été démolies.
La photo ci-dessous représente
- la fontaine située à l’intersection de la rue Professeur Soualah et de la rue Locdoc
à hauteur de la rue du Docteur Ben Larbey, avant la construction de l’école des filles
de la rue Socgémah, du dispensaire et des bâtiments de la rue Bruce.
La fontaine de la rue Locdor.
Les marchands dans la rue de la Casbah.
Le haut de la rue de la Casbah.
Dans la cité :
- On découvrait un dédale de ruelles parcourues aussi bien par les marchands ambulants que par
les ânes.
- Au croisement d'une rue, voilà la fontaine autour de laquelle on se pressaits.
- Quelle facilité
pour se perdre dans un tel labyrinthe !
On pouvait suivre un passage, devenu
parfois une sorte de tunnel, sans bien
savoir où il conduisait.
- Seule,
la mer entrevue par moments et
le mouvement de montée ou
de descente
servaient de point de repère.
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