Algéroisement......vôtre
Le Boulevard Laferrière
Après voir franchit,- le square du Plateau des Glières, nous nous retrouvons devant la statue de Jeanne,
à hauteur de la Grande Poste, dans la rue Charles Péguy.
- C’est le terminus et le départ des trolleys bus et des autobus.
- La ligne G :
- Grande Poste -- Place Sarrail,
desservait les arrêts du Gouvernement Général et tout le Télemly
avant de revenir par la rue Monge.
Note : Merci à M. Henri Martin pour cette information.
La ligne de trolleybus G allait au Télemly et revenait par le boulevard Saint-Saëns.
En 1959, lorsque les bus ont remplacé les trolleybus,
elle effectua le service entre la Grande Poste et la Place Sarrail, en passant par le Télemly au retour,
parce que le boulevard Saint-Saëns était en sens unique à la montée pour la circulation.
- La ligne 6 barré : Grande Poste -- Bouzaréah.
- La ligne 7 barré : Grande Poste -- Ben-Aknoun.
Mais, revenons encore, en 1872,
- Sur cette place de la grande poste,
entre la porte d’Isly et la porte de Constantine, s’étalaient en descendant vers la mer,
un vaste champ servant de marché aux bestiaux, au milieu duquel, s’élèvait une ancienne fontaine,
les entrepôts à bois, et, en dessous, l'usine à Gaz, un peu plus loin, au bord de mer,
l’embarcadère du chemin de fer, vous transportait d’ Alger à Blida.
Franchissons la rue Charles Péguy,- Nous, voici de nouveau,
devant un square bordé, dans sa partie haute par l’avenue Pasteur,
à gauche, presque au milieu du square, à hauteur du bassin, la rue Emile Zola.
- Sur le côté droit,
l’immeuble de style néo-mauresque, ancien siège du journal Alger Républicain,
qui abritera la société nationale des entreprises de presse.
Du trottoir de l’avenue Pasteur,- nous pouvons contempler maintenant, la partie du square qui a vu défiler, sans aucun doute,
le plus d’Algérois, et cela avait commencé très tôt, dés Février 1956 avec le tandem Guy Mollet - Catroux.
- Franchissons la grille de ce square,
par mis les parterres de fleurs, les aiguilles de l’horloge florale, nous indiquent qui est 11h 45,
presque l’heure de la sortie des bureaux, de la faculté, au même du lycée.
- Tout ce beau monde va se précipiter,
vers les arrêts des tramways, des trolleybus, ou des autobus suivants la destination finale.
Contournons, l’horloge florale- par droite ou par la gauche suivant son opinion politique,
et, nous voici aux pieds des escaliers qui nous mènent au parterre de fleurs qui symbolise,
- Elle a été décernée,
à la ville d’Alger en 1948, pour avoir était La Capitale de la France en guerre pendant 22 mois.
- Le 29 Mai 1948, Le Président de la République, Vincent Auriol
remet dans une cérémonie solennelle à la ville d'Alger, La Croix de Guerre.
Le Monuments aux Morts et La Croix de Guerre
Au dessus de la Croix de Guerre, le monument est là, - l'imposant et célèbre, Monument Aux Morts de la Grande Guerre,
des sculpteurs Landowski et Bigonet, érigé en 1928,
Ce Monument de marbre blanc est composé
- de trois cavaliers, en tenue de Spahis sur leurs chevaux blancs qui supportent un cercueil.
- Nos nombreux « Morts pour la France »
ont leurs noms gravés sur de grandes plaques de marbre
des deux côtés, ceux sont les héros des guerres de :
- 1870,
- 1914-1918
- 1939-1945
Sur les tables funéraires, étaient inscrits
- les noms des enfants d'Alger, morts pour la France.
- de toutes races,
- de toutes religions.
Ce monument,- plus que les autres,
subira les foudres de l’indépendance, car lui,
ne sera pas rapatrié, il sera couvert par une chape de béton.
Ce dernier jardin- du Boulevard Laferrière
était bordé par la rue Berthezène, au–delà de cette rue,
ce boulevard prenait le nom de Boulevard Foch.
Il avait fait l’objet d’aménagement particulier en larges escaliers, en raison de sa forte déclivité et de sa situation.
- En haut des escaliers,
la place Georges Clémenceau, le célébre Forum, où se dressait l’imposante masse du :
Gouvernement Général de l'Algérie (G.G).
Là, ont eu lieu
- toutes les rencontres du Peuple d’Algérie avec ceux qui les dirigaient.
Tous les défilés, - toutes les manifestations populaires convergaient vers
- la Place de la Grande Poste,
- le Monument aux Morts
- le Gouvernement Genéral.
- Un dernier regard sur ce jardin, avant de redescendre pour poursuivre notre promenade.
Revenons vers la statue de Jeanne, - à droite du Plateau des Glières :
- La Grande Poste, avec son grand escalier,
- la rampe Bugeaud,
- le début de la rue d’Isly.
- à gauche du Plateau des Glières :
- la rue Charles Péguy,
qui devient plus loin la rue Michelet avec la Grande Brasserie « Le Coq Hardi »
Nous terminerons- notre promenade sur ce boulevard avec cette dernière photo et les commentaires qu’elle a inspiré.
Cette photo a été prise du haut du boulevard Laferrière,
on voit la descente vers la mer, entre les immeubles et les palmiers.
De cette photo se dégage une impression de grande paix.
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