Algéroisement......vôtre
La rue Michelet.
Au sortir du boulevard Laferrière,
- la rue Charles Péguy laissait à droite le lycée de jeunes filles Delacroix,
puis devenait la rue Michelet dans le prolongement.
- Elle passait devant les Facultés ou Université d'Alger.
- Lettres, Sciences, Médecine et Droit.
- Elle s'élevait ensuite sur la colline,
bordée par de magnifiques immeubles, dont le soubassement était réservé aux magasins.
Vue prise de l'Hôtel des Postes.
Au premier plan, la rue Charles Peguy, puis à gauche la rue Charras, au fond, le début de la rue Michelet.
Les Falcultés
Vers 1880,
- l'enseignement secondaire était organisé sous l'influence de Paul Bert.
- Les Ecoles d'Alger,
définies par le décret du 20 décembre 1879, sont organisées sur le modèle métropolitain,
mais, avec une forte personnalisation locale.
- Installées dans la basse casbah,
dans une vieille maison mauresque, elles seront dispersées sur
différents sites plus éloignés, en ville,
au fur et à mesure de la création de
nouveaux services (météorologie, astronomie, topographie etc…).
- Vers 1887,
il apparut indispensable de regrouper tous ces éléments dans un lieu
unique,
on choisit alors de bâtir un édifice neuf sur un terrain dénommé le Champ des Navets,
un bivouac pour les troupes de passage, carrément hors des murs de la ville.
Les Falcultés en 1910.
- Le bâtiment,
qui abritera, Les Ecoles d'Alger, qui deviendront la future Université,
fut construit, avec ses quatre ailes, et inauguré le 3 Novembre 1887 par le gouverneur Tirman.
- L'Enseignement supérieur,
avait une réputation dans tous les domaines, les équipes de professeurs, dans chaque faculté,
étaient reconnues pour leur compétence que ce soit :
- en Lettre
- en Sciences,
- en Droir
- en Médecine
- en Pharmacie.
- L' Université d'Alger,
occupait le troisième rang, parmi les universités francaises avec 5.200 étudiants dans les années 1950.
La rue Michelet devant les Falcultés en 1959.
L' Université d'Alger- groupait quatre-vingt-douze chaires, non seulement de toutes disciplines d'enseignement supérieur,
mais, outre les Facultés, elle comprenait aussi :
- Un institut d'Etudes Islamiques
- Un centre de formation Administrative
- Un Centre d'Etudes Nucléaires.
C’est dans la partie proche du centre,- entre le tunnel des facultés et la rue Monge, que la rue Michelet devra sa célébrité,
sur quelques centaines de mètres, étaient concentrés, entre autres :
- Le Lycée Delacroix,
- Le bar de « l’Otomatic » ,
- La brasserie des Falcultés, rivale du « Coq Hardi »
- et surtout les batiments des Falcultés, dont les jardins donnaient directement sur la rue.
Quartier étudiant,
- à quelques encâblures,
des points névralgiques de la capitale,
ce périmètre de la rue Michelet était
le campus de la jeunesse étudiante,
pas encore le camp rétranché de la révolte.
- Pour les étudiants,
de toutes façons au-delà du magasin Bissonnet,
en remontant la rue, on risquait de perdre,
son identitè d'étudiant.
Passage de Lycéennes devant la grille des Falcultés.
à l'angle de la rue Michelet et de la rue Edouard Cat.
Vers 1890,
- commenca une période de très forte expansion économique du pays.
- Alger, déborde rapidement de ses ramparts,
suivant l'exemple des Facultés, pour devenir
une ville moderne, aux larges boulevards, bordés d'arbres.
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