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La   rue   Michelet  (suite).

 
  • la rue Michelet,  a tenu une place importante,
    dans la géographie sentimentale des Algérois,  durant la décennie 1950/1960.
     
  • Ses atouts étaient liés à sa situation et à sa configuration.
     
  • Prolongement naturel des rues   :
     
        • Bab-Azoun
        • Dumont d’Urville
        • d’Isly
        • Charles Péguy

L' Otomatic

L'Otomatic



Elle prenait sa source au centre de la cité,  a proximité immédiate   :
      • de la grande Poste
      • du boulevard Laferriére
      • du plateau des Glières
      • du monument aux morts

La rue Michelet,
  • n’aurait pas du avoir d’autre fonction,  que celle de permettre des liaisons.
     
  • Pourquoi donc renvoyait-elle à la mythologie de la cité ?
     
      • Il en est des rues,  comme des immeubles,  des quartiers ou  des hommes,
        leur notoriéte,  à toujours une histoire singuliere.

La rue Michelet en Mai 1958

alger mai 1958


Si,  la rue Michelet
  • n’avait pas le visage d’un grand boulevard parisien,
    elle connaissait malgré tout,  une activité commerciale importante grâce à ses magasins de vêtements,
    mais aussi de disques, de radio et de telévision,  comme le magasin Magie, au 1 bis de la rue Michelet.
     
  • Mais son attrait,  c’était les bars et les brasseries,
    un duel de titans,  dans un espace confiné,  commençons par le plus ancien.
     
  • L'Otomatic,
    Il est resté célèbre par l'attentat à la bombe   du 26 Janvier 1957, et non pas,
    par ce coup d’éclat du propriétaire de l'époque   :   Le Progrès. !

L' Otomatic

L'Otomatic

     
  • Ce Bar,
    tant prisé par les étudiants,  débuta sa carrière dans les années trente,  et devint tout de suite,
    un lieu de curiosité,  ses murs de marbre noir avaient des niches,  protégées par du verre,
    qui exposaient,  des sandwichs et des pâtisseries.
     
  • Un progrès pour l'époque,
    il suffisait de glisser une pièce dans une fente près d'une niche pour que la vitre montât,
    avec une lenteur solennelle,  libérant la friandise convoitée.

          C'était automatique,   d'où le nom de ce bar.
     
  • Hélas,
    la resquille étant souveraine chez les étudiants,  le système ne s'avéra pas rentable et
    la direction supprima rapidement les vitrines à sandwichs...


Escaliers conduisants des facultés à la rue Michelet.   

Escalmiers des Facaultés

     
  • En face,
    sur l’autre trottoir,  c’était La Cafeteria,
     
  • Beaucoup plus récent,  que son célèbre concurrent,
    plus luxueux, avec moins d’étudiants.
     
  • Un antre en miroirs roses,  banquette bleues,
    grilles en fer forgé et doré,  guéridons en faux érable.

         Un peu Rococo !

     
  • Dans les premiers temps,
    les étudiants désertaient l’ Otomatic,  pour aller
    humer la nouveauté,  l’odeur des milk-shake,
    les glaces américaines.
     
  • Ils revinrent finalement à leur premières amour   :
    la terrasse de l’Otomatic.
     
  • La Cafeteria sautera deux fois   :

    le 30 septembre 1956  et  le 26 Janvier 1957.


     
  • Sur le même trottoir que l’Otomatic,

    la brasserie des Facultés.
     
  • On appelait ça,   les «  Facs  »,
    au comptoir comme à la dunette,  le patron,  M. Lespagnol,  il avait l’oeil et l’oreille à tout.
     
  • L’avantage des «  Facs  » sur les deux autres,
    c’était sa position stratégique,  face aux grandes portes du Lycée Delacroix et aux grilles de l’université.

Alger,     la sortie des cours de l'université en 1953.

sortie des cours de la facalté 1953


Après les Facultés,
  • un passage souterrain permettait aux véhicules de relier le bas du boulevard Saint-Saëns
    au boulevard Pasteur et à la rue Berthezène.
     
  • Il évitait la traversée toujours lente, en raison des encombrements, des rues Michelet et Charles-Péguy.
    Il était emprunté non seulement par les voitures et les trolleybus, mais aussi par les piétons.
     
  • Le tunnel des Facultés,
     
    a été ouvert à la circulation en 1948,  il mesurait 120 mètres de long et 18 de large.
     

Le tunnel des Facultés en 1952.

Alger le tunnel des facultés en 1952


Inauguré en 1952,
 
  • un passage souterrain, uniquement réservé aux piétons,
    avec cinq accès situés de part et d’autre de la place Lyautey,  facilitait la traversée de la rue Michelet.

    Il était luxueusement aménagé de magasins.

La place Maréchal Lyautey.
à gauche, rue Michelet, au centre, le magasin Bissonnet, à droite le boulevard Camille Saint Saëns.

La place Maréchal Lyautey


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