Algéroisement......vôtre
Kouba (suite).
Nous allons maintenant,
- au travers d’une ballade dans les rues de Kouba, dans les années 1910,
Visiter les établissements ou les lieux, dont on parlait un peu moins,
car moins prestigieux ou moins connus des visiteurs.
Depuis la place de l’Hôtel de ville, - il fallait remonter la rue du Général Margueritte,
qui à cette époque, se situé entre la Mairie et l’avenue de la République,
franchir la rue Maselle, puis la rue de l'Abbé Bresson, pour aboutir rue Daudet,
qui allait nous permettre de rejoindre l’avenue Lavigerie.
Dans l’avenue, une fois passé le Calvaire érigé en 1950,
on laissait sur notre droite,
la rue Gambetta, et sur la gauche la rue de la Fontaine,
pour enfin arriver à l’Orphelinat de la Sainte Enfance.
- Cette maison d’orphelins était déjà citée en 1862 dans un guide.
Kouba La chapelle de la Sainte-Enfance.

- Au cours de mes différentes lectures,
j'ai trouvé un récit très intéressant
concernant les Soeurs Missionnaires de Saint Charles à Kouba,
qui avait un nombreux orphelinat d’enfants et de jeunes filles.
- On sait que le Cardinal Lavigerie pour aider les sœurs présentes à Alger,
avait fait appel pendant quelques années, aux Sœurs de Saint Charles de Nancy, son ancien diocèse.
Thibar église du Village en Tunisie.
« En 1898, Le père Barthélemy,
responsable d'un orphelinat de garçons, situé Thibar,
avait écrit à la Mère supérieure de Kouba.
Il lui propose d'envoyé pendant quelques mois,
deux ou trois de ses pensionnaires à Kouba, afin
qu'ils travaillent chez les Pères, ou aux champs.
Dans le but avoué
d'avoir la facilité de choisir de manière raisonnable
la jeune fille qu'ils veulent épouser et de recevoir à
Saint Charles le sacrément du mariage.
Puis, ils reviendront à Thibar, où ils formeront
un village de Travailleurs dans les maisons bâtis pour eux. »
- Et quelques années plus tard.
Kouba l'église en 1894.
- en 1902, effectivement,
Le père Barthélemy se rendit à Kouba
accompagné de deux garçons, Léon et Pierre.
- On leur présenta trois filles,
Rosa, Adrienne et Théodore pour qu'ils puissent
causer un peu ensemble et faire ensuite leur choix.
- Rosa qui aimait bien faire
de petits sermons avait préparé un texte :
« Choisissez bien,
nous sommes trois, on vous laisse libre,
nous sommes libres aussi,
mais ne dites pas plus tard,
qu'on vous a forcés de prendre une femme
que vous ne vouliez pas »
- Le texte ne dit pas,
qui a été choisi par mis les trois filles !
Mais, continuons notre petite ballade.
- De ce pensionnat,
nous allons prendre presque en face, la rue Victor Grellet, qui nous mènera devant
l’ancienne Gendarmerie, avant d’emprunter la rue Cujas et longeait le cimetière.
- La rue Cujas aboutit dans l’avenue Claude Grellet,
elle nous ramene dans l’avenue Lavigerie, sur notre gauche nous allons croiser la rue Pierre Loti,
puis toujours à gauche nous descendrons la rue Daudet, jusqu'à la rencontre de la rue Vautrin,
qui nous conduira aux escaliers de la rue du Belvédère.
- Nous sommes maintenant dans la grande rue du village,
laissant la mosquée sur la droite, nous prenons l’avenue Tarting, jusqu'à la rue Batty,
que nous descendons jusqu’au Stand de la société de Tir d’Alger.
Kouba Stand de la Société de Tir.
Poursuivons notre chemin dans la rue Batty,
Kouba le Monument aux Morts.
- elle nous conduira jusque dans la rue J-B Mollert,
quelques pas plus loin, nous voici dans la rue de l’ Oasis,
qui nous dépose au milieu de l’Avenue Poincaré.
- Suivons cette voie royale,
remontons l’avenue Paul Doumer, jusqu’à hauteur
du boulevard Verlaget, grâce au passage Gerard,
nous voici au milieu du boulevard Besnard, que
nous remontons jusqu’à la Mosquée, quelques pas encore,
et nous sommes dans l'Avenue de la République.
- Nous nous dirigeont vers l’église,
pour aller nous recueillir au Monument aux Morts,
aux Enfants de Kouba, Morts pour la France,
inuguré le 29 avril 1923.
A cet endroit,- il fut un temps, il n’y avait rien, juste une Koubba.
- Puis le grand Séminaire et une magnifique église furent érigés,
l'église était vouée à Saint Vincent de Paul.
- Sur la photo suivante, qui date sans doute d’avant 1900,
la Mairie n’existe pas, les enfants ne vont pas encore à l’école sur la place de la Mairie,
et le château d’eau est encore à l’état de projet.
- Le chemin plantait d’arbres
qui conduit à l’église sera sans doute, plus tard la rue du Général Margueritte.
Kouba Le chemin de l'Eglise avant 1900.
Vue du dessus de la mosquée,- sur mon plan, plutôt ancien,
la rue avec les escaliers qui contourne le haut de la mosquée, porte le nom de rue Davy,
Elle était parallèle à la rue Rouquet, devenu plus tard Boulevard Rouquet,
mais, je n’ai pas cette rue Davy sur le guide d’Alger.
Elle allait de la Mosquée aux pieds de l’église.
Kouba Le dessus de la Mosquée.
La vue générale,- Sur cette photo, on remarque les cheminées de l’usine située à Hussein Dey.
Elle a sans doute été prise quelques parts sur l’avenue Poincarré
ou plus loin
dans la rue Djenan Ben Danoun.
Kouba Vue générale sur la baie.
Les Villas,- Cette photo était simplement légendée : Kouba, les villas.
Kouba Les villas.
Pour en finir avec les années 1900,- voici une carte postale de la gendarmerie Nationale,
pas celle située au carrefour des rues Victor Grellet, Cujas et du passage Toussenel,
mais celle des années 1900, sur la futur place Marguerite.
Kouba La Gendarmerie Nationale en 1900.
- Et cette vue sur la baie d’alger,
qui date des années 1930, avant la création du nouvel Hôtel de ville qui comme toujours,
avait créer une polémique entre le Maire et ses opposants.
- A gauche, au centre,
l’ancienne Mairie, avec de chaque côté les écoles de filles et de garçons, comme dans
tous les villages de France à cette époque, sur le côté droit, on entraperçoit la gendarmerie.
Kouba La place de la Mairie en 1930.
Voila notre ballade est finie,- revenons aux années 1950, pour contempler l’avenue de la République,
un peu plus modernisée que les vues de nous venons d'admirer.
Kouba La rue principale en 1950.
La visite de Kouba se poursuit ......
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