Les Petits Villages pendant la présence Française en Algérie
Gouraya
Naissances.
- En cette année 1876, le petit village enregistrera l’arrivée dans ses foyers de deux enfants.
- Le 30 Septembre 1876, à neuf heures du soir, naissance de Arcellier Angeline Emilie.
Son père Edouard Arcellier, travaillait pour la Compagnie des Forges de Chàtillon et Commentry,
sa mère se nommait Chapellier Marie.
Temoins : Faure Louis, Géomètre et Claud Jean, Boulanger.
- Le 2 Novembre 1876, naissance de Wolyung Clément Guillaume
Son père Clément était cultivateur, sa mère se prénommait Sarrazin Pauline Marie.
Temoins : Sarrazin Antoine, cultivateur et Dubois Jean, négociant.
- En cette année 1877, il y eu 10 naissances dans le village,
voici, pas tout à fait au hasard,
quelques noms et quelques dates trouvés dans les pages du registre :
- Le 2 Mars 1877, Raoux Antoinette Marie Françoise
Le père Raoux Jean, 29 ans était le comptable de la compagnie des mines
Anglaises de Messelmoun,
la mère Sesiant Hortense sans profession,
Temoins : Claud Jean Boulanger, et Cassin François mineur dans la même Cie que le père.
Tout ce beau monde habitait à Messelmoun,
car à cette époque, Messelmoun faisait partie de la commune Mixte de Gouraya.
Gouraya Villa Jonnart.
- Le 12 Mars 1877, Alziary Marie Louise
Le père Marius était le forgeron du village de Gouraya,
La mère Broc Clarisse était veuve de guerre d’un précèdent mariage.
Temoins : Mercurin Honoré et Castelli Albert étaient des propriétaires de parcelles.
- Le 28 Avril 1877, Arcellier Casimir Aimé
Le père Mery Charles Louis était mineur.
La mère Marot Victorine était sans profession.
Temoins : Faissolle Marcellin et Arcellier Edouard..
- Le 23 Mai 1877, Sarrazin Antoine Eugène
Le père Eugène était cantonnier au village,
La mère Arbonna Marie Eulalie était sans profession.
Temoins : Rouffio Chery, Sergent Major en retraite et Sarrazin Antoine, Chef Cantonnier.
- En 1878, il y eu 8 naissances au villages.
Cap et plage Jonnart.
Je voulais terminer,- cette visite de Gouraya, par la belle plage Jonnart, mais aux cours de mes recherches,
j’ai souvent lu et entendu une légende
sur le Soldat inconnu de l'Arc de Triomphe.
- Certains, nous raconte,
que le soldat inconnu reposant
sous l'Arc de Triomphe de Paris, est de Gouraya,
et ils donnent quelques références
de livres sur l’Armée d’Afrique.
- Voici en quelques lignes comment a été choisi le soldat Inconnu
qui représente les 1.500.000 Victimes, dont 350.000 qui n’ont pu être identifiés.
- A partir de huit régions du front :
Flandres, Artois, Somme, Ile-de-France, Chemin des Dames, Champagne, Verdun, Lorraine.
Les corps de soldats à l'identité personnelle impossible à établir,
mais reconnus comme militaires servant sous l'uniforme français, sont alors exhumés dans les secteurs
où se déroulèrent les combats les plus meurtriers.
Dans chaque secteur, trois corps sont choisis, puis une deuxième sélection en garde qu’un seul.
- Le 9 novembre,
les restes des huit soldats sélectionnés sont placés dans des cercueils de chêne identiques,
puis sont acheminés vers une chapelle ardente dressée à la citadelle de Verdun.
Les cercueils sont plusieurs fois changés de place dans cette casemate pour préserver l'anonymat
et la provenance de chacun.
- Le 10 novembre,
ils sont rangés en deux colonnes de quatre dans l'Écoute n° 1 de la citadelle basse.
Une compagnie du 132e régiment d'infanterie, l'arme au pied, assure la garde d'honneur.
À 15 heures,
M. André Maginot, ministre des Pensions, s'avance vers un des jeunes soldats et, en lui exposant
le principe de la désignation, lui tend un bouquet d'oeillets blancs et rouges.
L'homme auquel échoit cet honneur est le soldat Auguste Thin,
engagé volontaire de la classe 19, fils d'un combattant disparu pendant la guerre, pupille de la Nation.
Très ému, le soldat Thin se met alors en marche.
Partant par la droite, Il fait un tour puis longe les quatre cercueils de droite, tourne à gauche,
passe le 5e et s'arrête devant le 6e, Auguste Thin pose son bouquet et se fige au garde-à-vous :
le Soldat Inconnu est désigné.
D'après ses déclarations, bien des années plus tard, il a raisonné de cette manière :
« II me vint une pensée simple, j'appartiens au 6e corps,
en additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens.
La décision est prise, ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. »
Les Petits villages d'Algérie