Le débarquement allié en Afrique du nord française
le 8 Novembre 1942.
Mehdia ou la prise de Port Lyautey.
- Sous les ordres du Contre-amiral Monroe Kelly,
- les deux porte-avions d'escorte Sangamon et Chenango.
- les deux croiseurs Savannah et Texas,
- les neuf destroyers :
Roe Livermore Kearny Ericsson Parker Dallas Eberle Macomb Hambleton.
- les quatre navires auxiliaires et les huit transports
transportent les 9 000 hommes, sous les ordres du major général Lucian K. Truscott,
les 65 chars et les sept batteries d'artillerie.
- Leur objectif principal : La base aérienne du Port Lyautey.
Seule base aérienne du Maroc capable de recevoir par tous les temps tous les types d'avions.
- Leurs objectifs secondaires :
Port Lyautey comme port secondaire.
Base aérienne de Salé comme base secondaire.
Les commandos Américains à Port Lyautey.
Un retard sur l’horaire prévu,- une très forte houle et une résistance des troupes françaises,
posent beaucoup de problème au débarquement.
- Les américains n’ont pas encore toucher terre, que l’opposition française,
beaucoup plus forte que celle à Safi, cause plus de confusion et de retards.
- Les avions français mitraillent et bombardent les plages de débarquement.
Les batteries de défense côtière de la forteresse de Mehdia,
font pleuvoir un lourd volume de feu sur les américains qui sont obligés de débarqués
sur les plages voisines à plus de 3 Km du lieu prévu.
- La marine américaine ouvre le feu sur les batteries de la forteresse de Mehdia.
Les avions américains Wildcat détruisent au sol une bonne partie des avions français.
Le avion Américain Wildcat.
En cette première journée à Mehdia,
- les Américains ont occupé des postes sans importance à plusieurs milles de l'aérodrome
dont ils ont si désespérément besoin.
- Le 2e bataillon du 60e régiment d'infanterie américain
dut se porter à l'attaque sous le feu et l'observation directs des forces motorisées venus de Rabat.
Ces forces françaises bloquaient toute progression et refoulaient vers les plages l’ensemble de cette unité.
- Le général Truscott, sollicita l’appui de la marine.
Le croiseur Brooklyn ouvrit le feu sur les forces françaises motorisées, mais malheureusement,
il bombarda les troupes américaines, ce qui augmenta encore la confusion qui régnait dans ce secteur.
- La tentative faite par un groupe de commandos
pour couper le filet métallique, dressé entre les deux jetées construites à l'embouchure du fleuve et
qui empêche tout passage, échoua.
Les mitrailleuses de la casbah ouvrent le feu, les commandos se replient.
Le croiseur Tuscaloosa Novembre 1942.
Cet aérodrome indispensable,- se trouve à environ trois kilomètres à l'intérieur des terres.
Il se situe sur la rive gauche du Sebou, à mi-distance entre les coudes de l'Abattoir et des Ouled-Bergel.
L'embouchure du Sebou, qui conduit à Port Lyautey par une impressionnante boucle en fer à cheval,
est gardée par une ancienne casbah bien équipée en canons et mitrailleuses lourdes.
Environ 3.000 légionnaires et tirailleurs marocains sont en garnison.
- Dans la nuit,
le destroyer Dallas, guidé par un pilote du port,
René Malvergne, connaissant à fond la rivière,
est chargé de remonter le fleuve pour atteindre l'aérodrome avec ses commandos.
À deux reprises, il tente d'enfoncer le filet, mais la faiblesse du niveau d’eau et surtout
les batteries côtières l'obligent à renoncer.
- Il faudra plus de 48 heures aux Américains pour venir à bout de la resistance francaise.
- C'est seulement le 10 novembre
grâce à la marée, que le destroyer Dallas,
réussit à remonter le cours du Sebou.
Il accomplira sa mission, malgré les barrages et les épaves coulées destinées à lui interdire le passage.
Le Sebou et l'aérodrome.
Pendant ce temps à Alger,- le cessez-le-feu général intervient le 10 Novembre.
Il est immédiatement transmis à Oran.
- En ce qui concerne le Maroc,
le commandant Dorange part pour Rabat dans l'après-midi, à bord de l'avion personnel de Darlan.
Il est porteur des confirmations écrites, signées de l'amiral, au général Noguès et à l'amiral Michelier.
Il fait escale pour la nuit à Oujda, atterrit à Rabat au petit matin du 11 novembre.
Il se précipite à la résidence, où le général Noguès le reçoit très mal.
Ce cessez-le-feu,- met fin aux combats et à toute résistance militaire de la part des français au Maroc.
- Mais rapidement,
les intriques politiciennes prennent le dessus, pendant que le flanc droit du Maghreb
demeure dangereusement découvert.
La Tunisie est pratiquement livrée aux forces de l'Axe qui vont d'ailleurs débarquer dans la journée,
sans la moindre opposition, leurs premiers contingents de troupes aéroportées sur le terrain d'El-Aouina.
Le général Patton et le Général Nogues à Casablanca.
Retour sommaire débarquement allié en Afrique du nord française