Algéroisement......vôtre
Kouba (suite).
Dés 1872,
- chaque mois, chaque année, on pouvait mesurer les progrès de la modernisation.
Elle s’inscrivit bientôt dans le paysage, et d’abord dans les villes de la côte :
qui connurent une expansion comparable aux autres cités du nord de la méditerranée.
En témoignent, l’architecture et l’urbanisation,
qui n’avaient pas à se soucier des limites imposées ailleurs par les anciens règlements.
Kouba Vue générale 1886.
Le réseau des voies de communication,- s’étendit sur une grande partie de l’Algérie :
- 5.000 kilomètres de routes nationales,
- 20.000 kilomètres de routes départementales et communales,
- 4.800 kilomètres de chemin de fer
irriguèrent le pays, et le marquèrent de ponts, de viaducs et de tunnels.
- De sinueuses routes de montagne furent tracées, elles s’offrirent bientôt à un tourisme croissant.
- Puis suivit, le réseau des Postes Télégraphe et Téléphone, chaque village avec sa P.T.T.
et dans les années 1930-1950, celui de la distribution électrique.
La modernisation, elle ne se mesure pas, Elle se constate.
- Le village de Kouba suivant l’exemple des grandes villes suivit le même chemin.
Kouba Hôtel de ville.
Le nouvel Hôtel de ville de Kouba- fut érigé en 1935 sur les emplacements de l’ancienne mairie, des écoles de filles et de garçons.
La statue du Général Margueritte,
fut déplacée un peu plus loin dans le petit jardin qui donnait dans l’Avenue de la République
juste en face des escaliers menant à l’église Saint Vincent de Paul.
Le guide d’Alger,- nous indique que la rue de Lyon après avoir traversée Belcourt, le Hamma, le Ruisseau,
aboutit à la limite de Kouba.
- Sur un plan plus ancien de Kouba,
la rue de Lyon pénetre dans Kouba, jusqu’à hauteur de la rue de la Négresse pour aboutir
au début de l’Avenue Raymond Poincaré, président de la République de 1913 à 1920.
Cette avenue presque parallèle à la mer méditerranée,
longeait le chemin Vauban pour aboutir dans l'Avenue Paul Doumer.
Kouba Le Chemin qui deviendra l'avenue Paul Doumer.
Légende de la photo : La Montée, route d'Alger.
En 1873,- la rue de Lyon, l’avenue Poincaré, l’avenue Paul Doumer et l’avenue de la République
constituaient la route départementale N° 2.
- De cette départementale N° 2, on devait emprunter le chemin vicinal de Birmandraïs à Kouba
pour aller au village du Vieux-Kouba.
- L’avenue Paul Doumer
formait avec la fin de l’Avenue Poincaré un triangle presque parfait,
elle remontait vers l’avenue de la République en contournant sur la droite, le grand séminaire et
le télégraphe optique, parallèlement aux deux boulevards Verlaguet et Besnard qui étaient reliés
entre eux par le passage Gérard, elle aboutissait dans la traverse Jonnart.
- Dans cette avenue se trouvait la Mosquée.
Kouba La Mosquée.
A la rencontre de tous ces avenues et boulevards,
- finissait l’avenue de la République qui commençait rue Ancet,
à quelques métres du stade de Kouba et de la route nationale N°1 reliant Alger à Boghari.
- Mais, avant d’être aussi moderne et de porter le nom de République,
Elle se nommait comme dans tous les villages La Grande rue.
- De cette avenue, partaient ou aboutissaient
des avenues ou des rues dont les noms avaient marqué l’Algérie ou le village.
- La rue du général Margueritte
- rue Mrg. Leynaud
- avenue du cardinal Lavigerie
- rue du Maréchal Foch
- Rue Maréchal Galliéni
Kouba La Grande Rue en 1904.
On sait aujourd’hui,
- que dés l’ouverture des deux premiers camps,
l’école était déjà présente sur les lieux à quelques pas des lignes de combats.
- Le problème de la scolarision prenait une dimension plus importante encore,
dans la mesure où il fallait surmonter les difficultés liées à la coexistence de cultures,
de religions, de langues et de traditions très éloignées et très différentes de celles de la métropole.
- Voici un extrait du livre de M. Genty de Bussy de 1834 sur l’éducation dans la régence.
« L’étude des sciences était nulle dans la Régence avant la conquête.
Barbarie et superstition, tel était l’état du pays, toute la littérature était dans le Coran.
Les établissements d’instruction
consistaient en de petites écoles où les garçons apprenaient à lire et à écrire des versets religieux.
Le Maître n’y ajoutait ni commentaire, ni explication. »
Dans ses tableaux,- il nous donne quelques informations sur l’éducation dans les premieres années.
- Dés 1831, des écoles fonctionnaient à Alger.
- En 1832, une école avait déjà été ouverte au camp de Dely-Ibrahim, dans une baraque en bois,
et celle du camp de Kouka était en construction.
- En 1834 à Dely-Ibrahim, la baraque en bois sera remplacée par une école en dur.
Kouba devra attendre 1835 pour avoir la sienne.
Kouba Le Groupe Scolaire.
- De 1834 à 1839, l’instruction publique en Algérie s’est développée sans interruption.
- En 1832, il y avait 173 élèves.
- En 1838, on comptait 1.316 élèves repartis de la manière suivante :
- Européens Garçons 580, filles 375
- Maures 110,
- juifs Garçons 165, filles 86 .
- Dans la décennie 1950,
le groupe scolaire de l’avenue Lavigerie avait remplace les petites écoles de filles et de garçons,
et la réputation du magnifique Lycée de jeunes filles de Kouba n’était plus à faire .
- Pendant cette décennie,
une impulsion sera donnée en Algérie pour la préparation professionnelles devenue une nécessité sociale
et un complément indispensable au développement de la scolarisation.
Prés de 12.000 élèves fréquentaient les établissements relevant de l’Enseignement Technique.
- Kouba comme certaines autres communes avait son centre professionnel pour adultes.
Kouba Le Lycée de jeunes filles.
La visite de Kouba se poursuit ......
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